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Epuration et biosurveillance par les plantes des polluants de l'air intérieur (PHYTAIR faisabilité)
Etude de faisabilité du traitement de l'air intérieur par les plantes
Neuf
Le projet PHYTAIR a étudié la capacité des plantes d'intérieur en pot à épurer les polluants présents dans l'air. Une étape préalable était nécessaire pour confirmer la faisabilité de tester des plantes en pot, exposées à différentes modalités de concentrations de polluants. Ce rapport présente les résultats de l'étude de[…]
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Fiche technique
Auteurs | BULTEAU G, LAKEL A, SCHWENZFEIER L, CSTB, ADEME |
Public(s) | Entreprises et fédérations professionnelles |
Thématique | Air |
Collection | Hors collection |
Date d'édition | 2006/06 |
Nb. de pages | 64 P |
Format | pdf/A4 |
Langue | FR |
Périmètre de publication | National |
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Le projet PHYTAIR a étudié la capacité des plantes d'intérieur en pot à épurer les polluants présents dans l'air. Une étape préalable était nécessaire pour confirmer la faisabilité de tester des plantes en pot, exposées à différentes modalités de concentrations de polluants. Ce rapport présente les résultats de l'étude de faisabilité pour le traitement de l'air intérieur par les plantes. Un protocole d'exposition au laboratoire a pu être établi. Les principaux résultats ont montré que le système sol/plante, utilisé d'une manière passive, possède des capacités d'absorption des polluants mais c'est le sol, et notamment les microorganismes qu'il contient, qui joue un rôle déterminant dans les mécanismes d'absorption des polluants. Ces capacités, du sol avec les plantes, à éliminer la pollution de l'air intérieur sont variables en fonction des polluants et des systèmes plantes en pot testés en conditions contrôlées au laboratoire.
Ces travaux ont conduit à la publication de trois autres rapports dans le cadre du projet PHYTAIR. Puisque, trois autres phases d'études successives (phases 1, 2 et 3) ont permis - d'un point de vue technique - de définir un protocole standardisé d'exposition des végétaux, basé sur les résultats de plusieurs centaines d'exposition de plantes (notamment Scindapsus aureus, mais aussi Chlorophytum comosum et Dracaena marginata) à divers polluants (monoxyde de carbone, benzène et formaldéhyde principalement, mais aussi particules et alpha-pinène), afin de tester leur capacité d'épuration à différentes échelles (en conditions contrôlées au laboratoire et en situations réelles dans la maison expérimentale MARIA du CSTB).
Les résultats du projet PHYTAIR ont été présenté en 2012 en conférence de presse (publication d'un dossier de presse), dont est basé l'avis de l'ADEME sur les « plantes et épuration de l'air intérieur ».