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Epuration et biosurveillance par les plantes des polluants de l'air intérieur (PHYTAIR 1, 2, 3)
Projet PHYTAIR : phase 1, phase 2 et phase 3
Neuf
Le projet PHYTAIR a étudié la capacité des plantes d'intérieur en pot à épurer des polluants présents dans l'air. Trois phases successives d'études (phases 1, 2 et 3), avec une étape initiale de faisabilité, ont permis - d'un point de vue technique - de définir un protocole d'exposition des[…]
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- epuration-biosurveillance-plantes-polluants-air-interieur-phytair-phase3_rapport_2009-2012.pdf — 7.44MB
Fiche technique
Auteurs | CUNY Damien, HANOUNE Benjamin, BULTEAU Gaëlle, GUILHOT Julien, NICOLAS Mélanie, CUNY-RZEPKA Marie Amélie, FACULTE DES SCIENCES PHARMACEUTIQUES ET BIOLOGIQUES LILLE, UNIVERSITE LILLE II, PC2A, CSTB |
Public(s) | Entreprises et fédérations professionnelles |
Thématique | Urbanisme et bâtiment |
Air | |
Collection | Hors collection |
Date d'édition | 2012/01 |
Nb. de pages | 43 P ; 93 P ; 181 P |
Format | pdf/A4 |
Langue | FR |
Périmètre de publication | National |
Régional |
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Le projet PHYTAIR a étudié la capacité des plantes d'intérieur en pot à épurer des polluants présents dans l'air. Trois phases successives d'études (phases 1, 2 et 3), avec une étape initiale de faisabilité, ont permis - d'un point de vue technique - de définir un protocole d'exposition des végétaux, basé sur les résultats de plusieurs centaines d'exposition de plantes (notamment Scindapsus aureus, mais aussi Chlorophytum comosum et Dracaena marginata) à divers polluants (monoxyde de carbone, benzène et formaldéhyde principalement, mais aussi particules et alpha-pinène), afin de tester leur capacité d'épuration à différentes échelles (en conditions contrôlées au laboratoire et en situations réelles dans la maison expérimentale MARIA du CSTB).
Lorsque les expositions sont réalisées en enceinte de laboratoire, le système sol/plante, utilisé d'une manière passive, possède des capacités d'absorption des polluants. En fait, c'est plutôt le sol, et notamment les microorganismes qu'il contient, qui joue un rôle déterminant dans les mécanismes d'absorption des polluants. Pour autant, ces capacités d'élimination de la pollution intérieure sont variables en fonction des polluants et des systèmes plantes en pot testés au laboratoire.
Par contre, dans des conditions réalistes (notamment avec une ventilation et une aération dans une pièce réelle), le projet PHYTAIR a mis en évidence que les rendements épuratoires d'un système sol/plante ne permettent pas d'avoir une élimination performante des polluants, aux concentrations habituellement rencontrées dans les environnements intérieurs. Ainsi, les stratégies les plus efficaces pour diminuer les polluants dans les environnements intérieurs sont de limiter les émissions et de renouveller l'air. La prévention des sources de pollution et le renouvellement de l'air (par une ventilation performante et une aération optimisée) sont de meilleurs moyens pour garantir une bonne qualité de l'air dans son habitation ou son bureau.
Les résultats du projet PHYTAIR on été présenté en 2012 en conférence de presse (publication d'un dossier de presse), dont est basé l'avis de l'ADEME sur les « plantes et épuration de l'air intérieur ».