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Les inégalités entre ménages dans la transition

Une analyse prospective des effets distributifs dans les scénarios Transition(s) 2050

Neuf

La présente étude s'inscrit dans le cadre du projet de prospective Transition(s) 2050 et vise à désagréger les résultats macroéconomiques sur lesquels s'appuient les autres feuilletons. Pour cela, un modèle de microsimulation est mobilisé pour projeter un échantillon représentatif de 12,000 ménages métropolitains aux horizons 2030 et 2050. Les effets[…]

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  • Format électronique

Fiche technique

Auteurs POTTIER Antonin, COMBET Emmanuel, PETITEVILLE Matthieu, ADEME, Chaire énergie et prospérité
Public(s) Bureaux d'études
Entreprises et fédérations professionnelles
Thématique Changement climatique et énergie
Collection Expertises
Date d'édition 2023/03
Nb. de pages 155 P
Format pdf/A4
Langue FR
Périmètre de publication National

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La présente étude s'inscrit dans le cadre du projet de prospective Transition(s) 2050 et vise à désagréger les résultats macroéconomiques sur lesquels s'appuient les autres feuilletons. Pour cela, un modèle de microsimulation est mobilisé pour projeter un échantillon représentatif de 12,000 ménages métropolitains aux horizons 2030 et 2050. Les effets démographiques, économiques et technologiques des scénarios de transitions sont représentés et permettent de révéler différents impacts de la transition à l'échelle des ménages :
• Les inégalités de revenus augmentent très légèrement dans les scénarios de transitions mais restent dans un intervalle comparable aux niveaux observés en France sur les 3 dernières décennies. Elles ne sont affectées que marginalement par la transition énergétique et dépendent plus largement de la répartition catégorielle des revenus, des mécanismes de redistribution des fruits de la croissance économique et des évolutions démographiques d'ici 2050.
• Les différents scénarios de transition réduisent globalement la dépendance des ménages à l'énergie mais de nouvelles vulnérabilités apparaissent chez les ménages modestes, en raison d'un accès inégal aux gains d'efficacité énergétique, notamment dans les scénarios reposant moins fortement sur la rénovation du bâti existant. 
• Les écarts de consommation énergétique en fonction du niveau de vie sont réduits, principalement par la réduction des inégalités énergétiques liées au logement. A terme, la quantité d'énergie que les ménages consomment pour leur logement est, en moyenne, comparable entre les déciles de niveau de vie malgré l'augmentation des prix de l'énergie sous l'effet de la contribution carbone. 
• La consommation énergétique du transport reste inégalitaire, croissante avec le niveau de vie et décroissante avec la densité de l'habitat, malgré une diffusion large des nouveaux véhicules, qu'ils soient thermiques ou électriques. Le seul renouvellement du parc automobile et les gains d'efficacité qui l'accompagnent ne suffisent pas à atteindre les cibles de décarbonation : des réductions supplémentaires, par sobriété choisie ou subie, sont à intégrer pour garantir la neutralité carbone en 2050.

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