Chauffage au bois et qualité de l'air, usage et impacts des micro-capteurs
CheckBox : Sociologie, expérimenter et accompagner des mesures citoyennes de particules fines
Neuf
Le chauffage au bois demeure peu connu des citoyens comme source de pollution de l'air, y compris dans certains territoires fortement impactés de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Le projet CheckBox a utilisé une approche socio-technique innovante auprès de plus de soixante-dix citoyens volontaires résidant dans des territoires de cette région.
Le dispositif[…]
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Fiche technique
Auteurs | Stéphane La Branche, Marine Albarede, Sylvain Bouchard, Florian Charvolin, Julie Cozic, Prisca Ray |
Public(s) | Collectivités territoriales |
Secteur de la recherche | |
Administration publique | |
Thématique | Air |
Collection | Expertises |
Date d'édition | 2023/06 |
Nb. de pages | 20 P ; 94 P ; 22 P |
Format | pdf/A4 |
Langue | FR |
Périmètre de publication | National |
Régional |
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Le chauffage au bois demeure peu connu des citoyens comme source de pollution de l'air, y compris dans certains territoires fortement impactés de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Le projet CheckBox a utilisé une approche socio-technique innovante auprès de plus de soixante-dix citoyens volontaires résidant dans des territoires de cette région.
Le dispositif utilisé couple l'utilisation de micro-capteurs portatifs de mesures de particules fines et un accompagnement expert sur la qualité de l'air. L'objectif du projet est de comprendre l'impact de ce dispositif sur l'appropriation par ces citoyens des conséquences du chauffage au bois et la mise en pratique d'actions.
Lauréat de l'appel à projet PRIMEQUAL, ce projet a été réalisé par un consortium regroupant des sociologues et des professionnels de la qualité de l'air et de la médiation technologie-citoyens.
Les participants ont exploré la qualité de l'air de leur quotidien pendant plusieurs semaines. Les mesures, couplées à l'odorat et au visuel, leur ont permis de réaliser l'importance du chauffage au bois comme source de particules fines. Le mode d'animation collaboratif ainsi que les outils numériques pédagogiques sont venus renforcer la compréhension des phénomènes et l'impact des différents facteurs d'influence (mode d'allumage, type d'appareil...). Les mesures ont ainsi eu des impacts positifs pour la mise en place d'actions (changement d'un appareil, réparation de fuite) et de pratiques, notamment l'allumage par le haut qui a été appréhendé par les participants comme une découverte ou un confortement.
Le projet a mis en évidence que l'accompagnement technique et humain est un élément indispensable lors de l'utilisation de micro-capteurs de mesure de la qualité de l'air par des citoyens. Il permet en particulier de vérifier le matériel, de recontextualiser les mesures et de répondre aux questions.
Les citoyens expérimentateurs ont communiqué leurs intérêts et sont devenus rapidement des ambassadeurs voire, pour certains, des lanceurs d'alerte, avec une appropriation différente de la part de leurs interlocuteurs.