Vers l'autonomie énergétique en zone non interconnectée (ZNI) en Martinique à l'horizon 2030 Agrandir l'image

Vers l'autonomie énergétique en zone non interconnectée (ZNI) en Martinique à l'horizon 2030

Neuf

Ces documents traitent de l'ile de la Martinique et évalue les implications techniques, organisationnelles et économiques qu'aurait un mix électrique très fortement renouvelable dans les territoires non interconnectés à l'horizon 2030. Après une courte description des éléments méthodologiques et des différents contextes de scénarisation, les principaux résultats sont présentés etcommentés. On montre[…]  Plus de détails

Déclinaisons
  • Format électronique

Fiche technique

Auteurs ADEME, Artelia, ENERDATA, Ordecsys
Public(s) Collectivités territoriales
Administration publique
Thématique Energies renouvelables, réseaux et stockage
Collection Expertises
Éditeur(s) ADEME
Date d'édition 2019/02
Nb. de pages 39 P ; 130 P ; 125 P
Format pdf/A4
Langue FR
Périmètre de publication National
Régional

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Ces documents traitent de l'ile de la Martinique et évalue les implications techniques, organisationnelles et économiques qu'aurait un mix électrique très fortement renouvelable dans les territoires non interconnectés à l'horizon 2030. Après une courte description des éléments méthodologiques et des différents contextes de scénarisation, les principaux résultats sont présentés etcommentés. On montre ainsi que :

  • Un mix électrique 100% ENR est possible en Martinique tout en satisfaisant l'ensemble de la demande électrique à tout instant - équilibre offre demande - moyennant un recours significatif à des capacités de stockage.
  • En cas de conversion en tout électrique des véhicules terrestres, la quasi-totalité des potentiels, définis comme accessibles, devraient alors être exploités, pointant ainsi la fragilité d'une telle situation qui implique un important travail de maitrise de la demande d'énergie multisectoriel.
  • A l'exception du scénario «Avantage Thermique» pour lequel le diesel contribue encore significativement dans le mix de production, le rôle des centrales diesel est fortement réduit à partir de 2025 pour tous les autres scénarios, et ce, y compris en intégrant les services réseaux qu'elles assurent.
  • Les machines tournantes sont susceptibles de représenter entre un quart et un tiers des capacités installées à 2030 dans un mix 100% ENR, réparties entre les filières géothermiques, biomasse / bagasse / déchets, et hydroélectricité. Le complément étant assuré par le photovoltaïque et l'éolien.
  • Par rapport à la situation actuelle, les scénarios à fort taux d'ENR s'accompagnent d'une baisse des coûts (LCOE moyen du parc) de l'énergie produite.
  • Testé sur trois points de fonctionnement délicats, un tel système électrique peut rester stable face à des incidents significatifs.Néanmoins, en raison des hypothèses simplificatrices prisent pour la modélisation du réseau, ce résultat, bien qu'encourageant, ne permet pas de conclure à une stabilité et une sécurité assurée sur le système réel dans toutes les conditions de fonctionnement

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