
Bilan transversal de l'impact de l'électrification par segment
Projet E4T
Neuf
Ce document livre une synthèse des principaux résultats du projet « Etude Economique, Energétique et Environnementale pour les technologies du transport routier français » (E4T), segment par segment, permettant une analyse des grandes tendances sur l'électrification en cours de mise en place ou de développement.
Globalement, cette synthèse montre que, hormis[…]
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Fiche technique
Auteurs | ADEME, IFP Energies Nouvelles |
Public(s) | Entreprises et fédérations professionnelles |
Thématique | Mobilité et transport |
Collection | Expertises |
Date d'édition | 2018/04 |
Nb. de pages | 22 P |
Format | pdf/A4 |
Langue | FR |
Périmètre de publication | National |
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Ce document livre une synthèse des principaux résultats du projet « Etude Economique, Energétique et Environnementale pour les technologies du transport routier français » (E4T), segment par segment, permettant une analyse des grandes tendances sur l'électrification en cours de mise en place ou de développement.
Globalement, cette synthèse montre que, hormis pour le segment du véhicule poids lourd long routier, la motorisation conventionnelle (essence ou Diesel) sera fortement concurrencée en 2030, que ce soit du point de vue de son coût total de possession (TCO) ou de son impact environnemental (émissions de Gaz à Effets de Serre (GES) et polluants). La diffusion de ce type de motorisation devrait donc fortement se ralentir d'ici 2030. L'architecture Mild Hybrid 48V (MHEV 48V), poussée au maximum de ses performances, pourrait être une solution très intéressante pour concurrencer les solutions Full Hybrid actuelles (HEV) à dérivation de puissance. Les véhicules hybrides rechargeables (PHEV) semblent les solutions les plus pertinentes du point de vue de l'impact sur les émissions de GES, grâce à leur batterie de taille limitée parfaitement adaptée à l'usage majoritaire du véhicule. Leur rentabilité économique, sans aide à l'achat, reste néanmoins un verrou pour favoriser leur déploiement. Enfin, les véhicules électriques (BEV) sont des solutions efficaces pour réduire la pollution locale et les émissions de GES, d'autant plus si elles sont très utilisées (à l'instar des bus) de façon à amortir l'impact de la fabrication de la batterie par l'usage. Néanmoins, la rentabilité économique de ces solutions reste limitée actuellement (ou le devient grâce aux aides à l'achat) mais devrait le devenir d'ici 2030 avec la réduction annoncée du coût des batteries. Enfin, la tendance actuelle à l'accroissement de la taille de batteries pour augmenter l'autonomie sur les véhicules électriques, est préjudiciable pour l'impact GES de la filière électrique. Ce point devra faire l'objet d'une attention particulière à l'avenir.