Potentiel, Impact, indicateurs et Remédiation par Epandage de cendres
Présentation
La demande en bois-énergie, notamment de plaquettes forestières, est appelée à s'accroitre dans les années à venir. Le projet RESPIRE vise à : étudier l'impact d'un prélèvement accru des menus bois en forêt sur la matière organique du sol, la dynamique d'éléments nutritifs dans l'écosystème, la biodiversité du sol et les fonctions de cette diversité en lien avec la minéralisation de la matière organique ; étudier les mécanismes biophysiques de remédiation par les cendres de bois ; renseigner les politiques publiques en matière d'intensité de prélèvement, et ensuite de remédiation par les cendres issues de chaufferies de biomasse bois.Pour cela, le projet s'appuie sur des expérimentations ex situ en laboratoire et in situ avec un réseau de 12 parcelles permanentes de 2 ha chacune sur la manipulation de matière organique des sols en forêt (Réseau MOS, chêne et hêtre), incluant un traitement extrême où le sol est mis à nu tous les ans par enlèvement des litières fraiches (de façon à borner les réponses de l'écosystème sans que cela ne soit envisagé pour la gestion). La présente synthèse expose la méthodologie employée ainsi que les résultats et les perspectives du projet.
La demande en bois-énergie, notamment de plaquettes forestières, est appelée à s'accroitre dans les années à venir. Le projet RESPIRE vise à : étudier l'impact d'un prélèvement accru des menus bois en forêt sur la matière organique du sol, la dynamique d'éléments nutritifs dans l'écosystème, la biodiversité du sol et les fonctions de cette diversité en lien avec la minéralisation de la matière organique ; étudier les mécanismes biophysiques de remédiation par les cendres de bois ; renseigner les politiques publiques en matière d'intensité de prélèvement, et ensuite de remédiation par les cendres issues de chaufferies de biomasse bois.Pour cela, le projet s'appuie sur des expérimentations ex situ en laboratoire et in situ avec un réseau de 12 parcelles permanentes de 2 ha chacune sur la manipulation de matière organique des sols en forêt (Réseau MOS, chêne et hêtre), incluant un traitement extrême où le sol est mis à nu tous les ans par enlèvement des litières fraiches (de façon à borner les réponses de l'écosystème sans que cela ne soit envisagé pour la gestion). La présente synthèse expose la méthodologie employée ainsi que les résultats et les perspectives du projet.