Study of the relevance of bioNGV in the french West Indies and French Guiana
Neuf
La loi de transition écologique pour la croissance verte (LTECV) impose l'autonomie énergétique pour les Antilles et la Guyane d'ici 2030, incluant le secteur des transports. L'objectif de cette étude est de déterminer si la création d'une filière biogaz pour la[…] Plus de détails
Fiche technique
Auteurs | BANGUILLOT Julie, LE DU Neville, MOREAU Benjamin, GAILLARD Leïla, THEBAUD Jean-Baptiste, ELCIMAÏ Environnement, INTERFACE TRANSPORT |
Public(s) | Entreprises et fédérations professionnelles |
Collectivités territoriales | |
Thématique | Energies |
Economie circulaire et Déchets | |
Mobilité et Transports | |
Collection | Expertise |
Éditeur(s) | ADEME |
Date d'édition | 2022/03 |
Nb. de pages | 4 P |
Format | pdf/A4 |
Langue | EN |
Périmètre de publication | Régional |
En savoir plus
La loi de transition écologique pour la croissance verte (LTECV) impose l'autonomie énergétique pour les Antilles et la Guyane d'ici 2030, incluant le secteur des transports. L'objectif de cette étude est de déterminer si la création d'une filière biogaz pour la mobilité pourrait être pertinente en Guadeloupe, en Martinique et/ou en Guyane et d'identifier le potentiel pour une mobilité fonctionnant au bioGNV. La pertinence des besoins de mobilité a été analysée afin de déterminer un seuil de conversion de flotte et donc de gisement de bioGNV nécessaire, pour une exploitation rentable. La contrainte de la solution biogaz pour la mobilité dans les trois départements français d'Amérique vient des coûts d'investissement nécessaires du fait de l'absence de réseau de gaz, renchéris par les besoins de redondance (3,5 à 6 M€ selon les sites et les hypothèses), et pour la Guyane et la Guadeloupe, du faible nombre de véhicules identifiés. En effet, cet investissement s'amortira d'autant mieux qu'il alimentera un maximum de véhicules, dans les limites des capacités de production de biogaz. Cette étude a démontré la pertinence de cette solution biogaz pour décarboner une partie de la mobilité. Son prix de revient est acceptable et le besoin de subvention publique limité. De par le grand nombre d'entreprises de transport, la cible la plus aisée à mobiliser est celle des quelques flottes de bus ou BOM, assez importantes et dont les donneurs d'ordre sont publics, soit en propriété directe, soit via des SEM, soit par des DSP.