Plan de transition sectoriel de l'industrie du papier carton en France - rapport final
Etude/Recherche
Mis en ligne le : 30/07/2025

Etude de sensibilité en Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté
Cette étude d’une durée de six mois, réalisée sous la maîtrise d’ouvrage de l’ADEME, en association avec les acteurs compétents dans les domaines de l’eau et de l’hydrogène, a permis d’évaluer l’impact potentiel de la production d'hydrogène sur les ressources en eau, au niveau quantitatif et qualitatif, sur les territoires des régions Bourgogne-Franche-Comté et Grand-Est et de définir des points d’attention à destination des institutions et des industriels porteurs de projets hydrogène.
L’hydrogène peut être produit de différentes façons qui nécessitent toutes de l’eau, a minima pour assurer les besoins en refroidissement de production. L’empreinte carbone (kgCO2eq / kgH2) ainsi que les besoins en eau (LH2O / kgH2) varient selon les technologies utilisées. Ces besoins peuvent être satisfaits par des prélèvements dans le milieu naturel (eaux de surface ou eaux souterraines), dans des réseaux d’eau existants (pour l’alimentation en eau potable ou pour les eaux industrielles) ou dans des systèmes de réutilisation d’eaux traitées.
L’étude analyse en premier lieu les besoins en eau (prélèvement, consommation et rejets) pour la production d’hydrogène par électrolyse en fonction des différentes sources d’eau possibles et de divers paramètres (filtration, refroidissement, taille du projet, aspects technico-économiques …).
Cette analyse préliminaire a permis de développer une méthode de calcul du potentiel de production d’hydrogène équivalent en fonction des ressources en eau mobilisables à l’échelle des deux régions. Ce potentiel a été calculé en identifiant les volumes d’eau prélevés par commune, puis en évaluant la part mobilisable pour la production d’hydrogène via un « taux de sensibilité » ajusté localement et appliqué aux volumes prélevés. Puis en agrégeant les résultats par intercommunalités (EPCI) pour réduire le niveau d’erreur sur les données eau lié à l’extra-territorialité des prélèvements. Enfin les limites de cette analyse systématique ont été analysées à travers des études de cas de projets de production d’hydrogène, ciblées dans le territoire d’étude.
En tenant uniquement compte des aspects relatifs à la ressource en eau, le potentiel de production d’hydrogène équivalent est de l’ordre de 1,5 GW à l’horizon 2030 pour l’ensemble des deux régions. Il est calculé de manière à ne pas déstabiliser les infrastructures existantes pour l’eau potable et l’eau industrielle (taux de sensibilité < 1% des volumes prélevés), en intégrant les dispositions du Plan Eau national, régions de l’étude.
Cette étude d’une durée de six mois, réalisée sous la maîtrise d’ouvrage de l’ADEME, en association avec les acteurs compétents dans les domaines de l’eau et de l’hydrogène, a permis d’évaluer l’impact potentiel de la production d'hydrogène sur les ressources en eau, au niveau quantitatif et qualitatif, sur les territoires des régions Bourgogne-Franche-Comté et Grand-Est et de définir des points d’attention à destination des institutions et des industriels porteurs de projets hydrogène.
L’hydrogène peut être produit de différentes façons qui nécessitent toutes de l’eau, a minima pour assurer les besoins en refroidissement de production. L’empreinte carbone (kgCO2eq / kgH2) ainsi que les besoins en eau (LH2O / kgH2) varient selon les technologies utilisées. Ces besoins peuvent être satisfaits par des prélèvements dans le milieu naturel (eaux de surface ou eaux souterraines), dans des réseaux d’eau existants (pour l’alimentation en eau potable ou pour les eaux industrielles) ou dans des systèmes de réutilisation d’eaux traitées.
L’étude analyse en premier lieu les besoins en eau (prélèvement, consommation et rejets) pour la production d’hydrogène par électrolyse en fonction des différentes sources d’eau possibles et de divers paramètres (filtration, refroidissement, taille du projet, aspects technico-économiques …).
Cette analyse préliminaire a permis de développer une méthode de calcul du potentiel de production d’hydrogène équivalent en fonction des ressources en eau mobilisables à l’échelle des deux régions. Ce potentiel a été calculé en identifiant les volumes d’eau prélevés par commune, puis en évaluant la part mobilisable pour la production d’hydrogène via un « taux de sensibilité » ajusté localement et appliqué aux volumes prélevés. Puis en agrégeant les résultats par intercommunalités (EPCI) pour réduire le niveau d’erreur sur les données eau lié à l’extra-territorialité des prélèvements. Enfin les limites de cette analyse systématique ont été analysées à travers des études de cas de projets de production d’hydrogène, ciblées dans le territoire d’étude.
En tenant uniquement compte des aspects relatifs à la ressource en eau, le potentiel de production d’hydrogène équivalent est de l’ordre de 1,5 GW à l’horizon 2030 pour l’ensemble des deux régions. Il est calculé de manière à ne pas déstabiliser les infrastructures existantes pour l’eau potable et l’eau industrielle (taux de sensibilité < 1% des volumes prélevés), en intégrant les dispositions du Plan Eau national, régions de l’étude.