Prévenir le développement fongique en phase chantier

Alors que des associations ont été établies entre troubles respiratoires et présence d'humidité et de moisissures dans les logements, des études de terrain sur les bâtiments performants en énergie ont montré que près d'un bâtiment sur deux présente un développement fongique actif. Parallèlement, la phase chantier réunit des conditions propices au développement fongique.
C'est dans ce contexte que le projet MYCO-ACT s'est attaché à améliorer les connaissances sur les dynamiques de développement fongique sur les chantiers de construction neuve, et à proposer des actions préventives aux professionnels de la construction.
Les suivis expérimentaux ont permis, pour la première fois, d'étudier la dynamique de contamination fongique au fil du temps, depuis la phase chantier jusqu'à un an d'exploitation. Si tous les logements investigués ont fait l'objet d'une contamination au moins une fois au cours de leur suivi, le type de contamination s'est révélé très différent en phase chantier et en phase exploitation. 
Par ailleurs, des solutions de ventilation provisoire ont pu être testées et ont permis un retour d'expérience sur les contraintes de terrain associées à leur mise en œuvre. MYCO-ACT a donné lieu à la formulation de recommandations à l'attention des professionnels de la construction. La réalisation d'une plaquette de sensibilisation, d'un guide méthodologique et d'un outil d'aide à la décision permettent une diffusion large de ces recommandations.

Le projet MYCO-ACT est présenté dans une synthèse et dans cinq rapports détaillant l'état de l'art (Partie 1), l'étude de modélisation à l'échelle Bâtiment et l'étude de faisabilité des solutions de ventilation provisoire (Partie 2), les résultats expérimentaux (Partie 3), l'étude de l'impact des transferts hygrothermiques à l'échelle de la paroi (Partie 4) et, les recommandations à l'attention des professionnels de la construction (Partie 5).