REFRINdd : REdéveloppement de FRiches INdustrielles prenant en considération le Développement Durable
Synthèse d'expertise
Mis en ligne le : 30/04/2025
Projet BIOTERA - APR IMPACTS
Les métaux et les HAPs sont retrouvés en co-occurrence dans la plupart des sites et sols pollués.
Ces contaminants présents en mélanges dans l’écosystème terrestre exercent sur les organismes des effets qui sont additifs, synergiques ou antagonistes. Or, l’évaluation des risques environnementaux liés aux mélanges repose sur les modèles d’additivité qui se basent d’une part, sur des substances ayant des modes d’action similaires et d’autre part, à partir de composés dont les effets ont été évalués indépendamment. Ils ne tiennent pas compte des interactions possibles entre contaminants qui peuvent avoir lieu même à des doses inférieures aux seuils d’effet des substances isolées. Il est donc probable que les approches utilisées en ERE ne prédisent pas toujours correctement la toxicité réelle des mélanges de HAPs et de métaux vis-à-vis des organismes terrestres.
Les biotests constituent de très bons outils pour étudier le mode d’action des interactions entre les contaminants. Ainsi, par une approche écotoxicologique, le projet BioTERA vise à acquérir des connaissances nouvelles i) sur les interactions entre les HAP et les métaux présents dans les sols à faibles doses ; ii) sur le comportement de ces contaminants en mélange vis-à-vis de leurs interactions avec les autres composants du sol ; iii) à étudier l’importance de prendre en compte les interactions entre les HAP et les métaux dans les méthodes d’ERE. Les contaminants retenus pour l’étude sont le phénanthrène, le pyrène, benzo[a]pyrène, le Pb, le Zn et le Cu.
Les métaux et les HAPs sont retrouvés en co-occurrence dans la plupart des sites et sols pollués.
Ces contaminants présents en mélanges dans l’écosystème terrestre exercent sur les organismes des effets qui sont additifs, synergiques ou antagonistes. Or, l’évaluation des risques environnementaux liés aux mélanges repose sur les modèles d’additivité qui se basent d’une part, sur des substances ayant des modes d’action similaires et d’autre part, à partir de composés dont les effets ont été évalués indépendamment. Ils ne tiennent pas compte des interactions possibles entre contaminants qui peuvent avoir lieu même à des doses inférieures aux seuils d’effet des substances isolées. Il est donc probable que les approches utilisées en ERE ne prédisent pas toujours correctement la toxicité réelle des mélanges de HAPs et de métaux vis-à-vis des organismes terrestres.
Les biotests constituent de très bons outils pour étudier le mode d’action des interactions entre les contaminants. Ainsi, par une approche écotoxicologique, le projet BioTERA vise à acquérir des connaissances nouvelles i) sur les interactions entre les HAP et les métaux présents dans les sols à faibles doses ; ii) sur le comportement de ces contaminants en mélange vis-à-vis de leurs interactions avec les autres composants du sol ; iii) à étudier l’importance de prendre en compte les interactions entre les HAP et les métaux dans les méthodes d’ERE. Les contaminants retenus pour l’étude sont le phénanthrène, le pyrène, benzo[a]pyrène, le Pb, le Zn et le Cu.