Bilan des flux de contaminants entrant sur les sols agricoles de France métropolitaine
Bilan qualitatif de la contamination par les éléments tracés métalliques et les composés tracés organiques et application quantitative pour les éléments tracés métalliques
Neuf
Dans le contexte de la définition d'une stratégie thématique européenne sur la protection des sols, un premier état des lieux des pressions de contamination par les éléments traces métalliques (ETM) et composés traces organiques sur les sols agricoles de France métropolitaine a été réalisé. La synthèse des connaissances et des[…] Plus de détails
Fiche technique
Auteurs | SOGREAH, ADEME |
Thématique | Urbanisme, territoires et sols |
Collection | Hors collection |
Date d'édition | 2007/05 |
Nb. de pages | 330 P |
Format | pdf/A4 |
Langue | FR |
Périmètre de publication | National |
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Dans le contexte de la définition d'une stratégie thématique européenne sur la protection des sols, un premier état des lieux des pressions de contamination par les éléments traces métalliques (ETM) et composés traces organiques sur les sols agricoles de France métropolitaine a été réalisé. La synthèse des connaissances et des données disponibles a abouti à la définition d'une méthodologie pour l'évaluation des entrées de ces contaminants sur les sols agricoles. Cette approche a été menée de la façon la plus exhaustive possible. Elle est traçable et repose sur des données relativement facilement disponibles et actualisables. Elle a permis l'évaluation quantitative des flux de 10 ETM entrant sur les sols agricoles, du fait de six sources de contamination principales identifiées (traitements phytosanitaires, engrais minéraux, déjections animales, amendements calciques et magnésiens, boues et composts et retombées atmosphériques). Les résultats sont exprimés en termes de quantités totales d'ETM entrant sur les sols, aux échelles départementale et nationale, et en termes de flux sur les surfaces concernées par l'épandage de produits contenant des ETM. D'un point de vue quantitatif global, les déjections animales, les engrais minéraux, les traitements phytosanitaires et les retombées atmosphériques sont les sources majeures d'apport d'ETM alors que du point de vue des flux sur les surfaces concernées, les risques de dépassement des seuils d'homologation se situent plutôt pour les sources ayant des teneurs en certains ETM potentiellement élevées : déjections animales, boues résiduaires urbaines, composts de déchets verts et cendres de chaufferies-bois.