Revue critique des études évaluant l'effet des changements d'affectation des sols sur les bilans environnementaux des biocarburants
Neuf
Un objectif d'incorporation de 10 % d'énergie renouvelable en 2020 a été fixé pour le secteur des transports au niveau européen. Les biocarburants représentent la solution la plus largement disponible pour atteindre cet objectif. En 2010, ils étaient incorporés à hauteur de 6,7 % dans les carburants français. Un débat[…]
Plus de détailsFiche technique
Auteurs | DE CARA S, GOUSSEBAILE A, GRATEAU R, LEVERT F, QUEMENER J, VERMONT B, INRA, ADEME |
Public(s) | Bureaux d'études |
Thématique | Produire autrement |
Agriculture, alimentation, forêt, bioéconomie | |
Collection | Hors collection |
Date d'édition | 2012/03 |
Nb. de pages | 96 P |
Format | pdf/A4 |
Langue | FR |
Périmètre de publication | National |
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Un objectif d'incorporation de 10 % d'énergie renouvelable en 2020 a été fixé pour le secteur des transports au niveau européen. Les biocarburants représentent la solution la plus largement disponible pour atteindre cet objectif. En 2010, ils étaient incorporés à hauteur de 6,7 % dans les carburants français. Un débat existe toutefois sur leurs bénéfices réels, en termes d'émissions de gaz à effet de serre (GES) en cas d'augmentation de la quantité de biocarburants consommés. L'Analyse de Cycle de Vie (ACV) des filières "biocarburants" réalisée en 2009 pour l'ADEME et les ministères avait montré la forte sensibilité des bilans GES du développement de l'utilisation des biocarburants en France aux différentes hypothèses des changements d'affectation des sols (CAS), sujet sur lequel l'état des connaissances ne permettait toutefois pas de conclure. Afin d'améliorer les connaissances, l'ADEME a confié à l'INRA la réalisation d'une revue de littérature visant à analyser les publications au niveau international sur l'impact potentiel du développement des biocarburants sur le changement d'affectation des sols et ses conséquences dans les bilans GES. L'étude s'est déroulée en 2011. Elle a été suivie par un Comité technique d'Orientation associant l'ADEME, l'INRA, les Ministères de l'Ecologie et de l'Agriculture, France Agrimer, ainsi que des représentants des parties prenantes : filières agricoles et des biocarburants, associations de protection de l'environnement. Elle a fait l'objet en octobre 2011 d'une revue critique par des experts internationaux.