Evolution des particules fines en champ proche du trafic maritime
Améliorer les connaissances sur les émissions de particules fines et de leurs précurseurs par le transport maritime à Marseille. Projet PAREA
Neuf
Le projet PAREA a pour but d'améliorer les connaissances sur les émissions du transport maritime. Sur la base d'une approche combinant observation et modélisation, l'objectif est de caractériser les particules fines émises par le trafic maritime en termes de tailles et de composition chimique, de caractériser les précurseurs de particules[…]
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Fiche technique
Auteurs | ATMO SUD, ARMINES, IMT Nord Europe, Laboratoire Chimie Environnement, CEREA |
Public(s) | Tout Public |
Thématique | Société et politiques publiques |
Mobilité et Transports | |
Collection | Expertises |
Date d'édition | 2024/07 |
Nb. de pages | 144 P ; 21 P |
Format | pdf/A4 |
Langue | FR |
Périmètre de publication | National |
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Le projet PAREA a pour but d'améliorer les connaissances sur les émissions du transport maritime. Sur la base d'une approche combinant observation et modélisation, l'objectif est de caractériser les particules fines émises par le trafic maritime en termes de tailles et de composition chimique, de caractériser les précurseurs de particules secondaires émis par le trafic maritime et de documenter l'évolution de ces caractéristiques en champs proches de la zone portuaire.
Une campagne de mesure intensive a été menée à Marseille pour l'obtention d'une base de données uniques de 145 composés gazeux et particulaires. Plus de 350 panaches de navires ont été identifiés pour déterminer des Facteurs d'Emissions (EF). La comparaison des concentrations mesurées sur le site de fond urbain et sur les sites implantés au cœur de la zone portuaire montrent clairement une influence des activités portuaires sur les niveaux de concentrations et notamment les maximas avec des évènements de pollution courts mais intenses.
Il en ressort que les navires contribuent à 3% de la moyenne mensuelle en particules fines (PM2,5) sur la zone portuaire. Cette contribution s'élève à 23% pour le dioxyde d'azote (NO2).