Le lithium : un défi écologique majeur pour une mobilité décarbonée
Etude/Recherche
Mis en ligne le : 29/04/2025

APRED 2020/21
L’industrie des Tuiles et Briques est une industrie de transformation, intensive en énergie, qui émet du CO2 pour la fabrication de ses produits. Ces émissions proviennent en grande partie (en moyenne autour de 75 %) de l’usage de gaz naturel comme combustible en partie pour le séchage et essentiellement pour la cuisson des produits. Pour réduire significativement les émissions de CO2 dans cette industrie, il faut remplacer le gaz naturel par une autre énergie décarbonée.
Le projet a permis de tester, à l’échelle semi-industrielle les cycles de cuisson de plusieurs produits dans un four cellule, en intégrant au gaz naturel différents taux d’hydrogène (6, 20, 50 et 75 % en volume) ainsi qu’en cuisant avec de l’hydrogène seul et de vérifier l’impact sur la qualité des produits, sur les brûleurs, les paramètres de combustion et sur les éléments de combustion émis lors de la cuisson (H2O, NOx).
Les essais ont montré que l’usage d’hydrogène avait très peu d’incidence sur la qualité des produits et que son intégration était techniquement envisageable demandant néanmoins une optimisation des brûleurs vis-à-vis des émissions de NOx. Le coût de ce vecteur énergétique reste très élevé pour envisager son usage à l’échelle industrielle dans la conjoncture actuelle sans soutien financier local, national ou européen.
L’industrie des Tuiles et Briques est une industrie de transformation, intensive en énergie, qui émet du CO2 pour la fabrication de ses produits. Ces émissions proviennent en grande partie (en moyenne autour de 75 %) de l’usage de gaz naturel comme combustible en partie pour le séchage et essentiellement pour la cuisson des produits. Pour réduire significativement les émissions de CO2 dans cette industrie, il faut remplacer le gaz naturel par une autre énergie décarbonée.
Le projet a permis de tester, à l’échelle semi-industrielle les cycles de cuisson de plusieurs produits dans un four cellule, en intégrant au gaz naturel différents taux d’hydrogène (6, 20, 50 et 75 % en volume) ainsi qu’en cuisant avec de l’hydrogène seul et de vérifier l’impact sur la qualité des produits, sur les brûleurs, les paramètres de combustion et sur les éléments de combustion émis lors de la cuisson (H2O, NOx).
Les essais ont montré que l’usage d’hydrogène avait très peu d’incidence sur la qualité des produits et que son intégration était techniquement envisageable demandant néanmoins une optimisation des brûleurs vis-à-vis des émissions de NOx. Le coût de ce vecteur énergétique reste très élevé pour envisager son usage à l’échelle industrielle dans la conjoncture actuelle sans soutien financier local, national ou européen.