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Vers l'autonomie énergétique en zone non interconnectée (ZNI) à la Martinique à l'horizon 2050

Modélisation et optimisation d'un système électrique autonome et 100% renouvelable à la Martinique.

Neuf

Ces documents traitent de l'ile de la Martinique et évaluent les implications techniques, organisationnelles, économiques et environnementale d'un mix électrique 100% renouvelable et  d'un objectif d'autonomie énergétique dans les territoires non interconnectés à l'horizon 2050. Après une courte description des éléments méthodologiques et des différents contextes de scénarisation, les[…]

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Déclinaisons
  • Format électronique

Fiche technique

Auteurs ADEME, Artelia, Ordecsys, ARMINES
Public(s) Collectivités territoriales
Administration publique
Thématique Energies
Collection Expertises
Éditeur(s) ADEME
Date d'édition 2025/01
Nb. de pages 185 P ; 43 P
Format pdf/A4
Langue FR
Périmètre de publication National
Régional

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Ces documents traitent de l'ile de la Martinique et évaluent les implications techniques, organisationnelles, économiques et environnementale d'un mix électrique 100% renouvelable et  d'un objectif d'autonomie énergétique dans les territoires non interconnectés à l'horizon 2050. Après une courte description des éléments méthodologiques et des différents contextes de scénarisation, les principaux résultats sont présentés et commentés. On montre ainsi que :

  • Les potentiels ENR disponibles sur le territoire de la Martinique permettent d'atteindre un niveau d'autonomie du système électrique très élevé dans des conditions économiques compétitives par rapport à la situation actuelle.
  • L'objectif d'un taux d'autonomie électrique de 100% respectant le critère de défaillance de 3 heures est possible pour la Martinique. Dans un tel système électrique, la production d'ENR variable pèserait entre 70% et 85% du mix électrique selon l'année météo. L'atteinte de cet objectif se traduit par une augmentation des investissements de +13% compensée par la réduction des charges induites par les importations. Il implique un déploiement significatif de capacités de production et de stockage dédié à la couverture des aléas météo les plus critiques.
  • L'optimum économique conduit à un taux d'autonomie très élevé tout en conservant une partie des moteurs existants convertis à la biomasse liquide importée dans un rôle de réserve stratégique permettant de pallier les situations extrêmes en réduisant significativement les besoins en stockage. Dans un tel système électrique, la production d'ENR variable pèserait entre 55% et 70% du mix électrique selon l'année météo.
  • Le poids important des filières météo dépendantes conduit à apporter une importance toute particulière aux ressources dispatchables disponibles, et en particulier la biomasse locale et la géothermie. La valeur, pour le système électrique, de la puissance garantie par ces moyens de production est importante, au détriment de la valeur du kWh produit.
  • Tenir compte des enjeux réseau dans la localisation des installations de production et de stockage permet de réduire très fortement les besoins de renforcement du réseau HTB, dont la complexité du déploiement présente une contrainte forte.
  • Les études de stabilité dynamique, conduites sur des points de fonctionnement particulièrement critique du système électrique, n'ont pas permis de mettre en évidence de situation dans lesquelles la stabilité dynamique ne pouvait pas être maintenue. Des études détaillées et exhaustives restent toutefois nécessaires pour valider les conditions de bonne exploitation de tels systèmes électriques, et notamment : le pilotage d'un ensemble de capacités de stockage réparties sur le territoire, l'ajustement du plan de protection du système électrique, la mise en œuvre de compensateurs synchrones, etc.

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