ENERGIES RENOUVELABLES : COLLECTIVITES LOCALES ET SYNDICATS EN PREMIERE LIGNE
N° 63 Octobre 2024
Neuf
Avec 14 % seulement de son énergie produite localement, l'Ile-de-France est dépendante du reste de l'hexagone pour son électricité, et du reste du monde pour son gaz et son pétrole. En effet les énergies fossiles couvrent encore 65 % de sa consommation finale !
Développer les énergies renouvelables et de récupération[…]
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Auteurs | Le Journal du Grand Paris, ADEME ILE-DE-FRANCE |
Public(s) | Bureaux d'études |
Entreprises et fédérations professionnelles | |
Collectivités territoriales | |
Thématique | Changement climatique |
Energies | |
Collection | Hors collection |
Date d'édition | 2024/10 |
Nb. de pages | 26 P |
Format | pdf/A4 |
Langue | FR |
Périmètre de publication | Agir-collectivite |
Régional | |
Agir-entreprise |
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Avec 14 % seulement de son énergie produite localement, l'Ile-de-France est dépendante du reste de l'hexagone pour son électricité, et du reste du monde pour son gaz et son pétrole. En effet les énergies fossiles couvrent encore 65 % de sa consommation finale !
Développer les énergies renouvelables et de récupération est donc, non seulement un impératif environnemental pour atteindre la neutralité carbone en 2050, mais aussi un défi géopolitique : le soleil, le vent, les déchets et biodéchets sont tous des sources d'énergie locales. Même les panneaux photovoltaïques, souvent importés de Chine, peuvent provenir de France, assure le département du Val-de-Marne qui s'approvisionne en Alsace. Verdir l'équation énergétique francilienne permet donc de s'affranchir des tensions géopolitiques mondiales et de la volatilité des prix qu'elles provoquent.
Bien sûr, la région Capitale est trop petite et trop dense pour rêver d'autosuffisance. Mais elle pourrait, dans l'absolu, subvenir à 36 % de ses besoins électriques grâce au solaire, tandis que la géothermie pourrait répondre à 56 % des besoins en chaleur et en froid de la métropole ! C'est un beau début, que peuvent compléter la récupération de chaleur des déchets et des datacenters, ou encore la méthanisation. A une condition : que les Franciliens réduisent, parallèlement et drastiquement, leur consommation. Ils ont commencé à le faire mais la multiplication des centres de données pourrait bien faire bondir les consommations électriques. Là encore, une seule solution : la sobriété, mais numérique cette fois-ci.