Acier, mémo d'analyse des enjeux de décarbonation du secteur
Synthèse d'expertise
Mis en ligne le : 18/04/2025

Projet Finance Climact
La production française d’acier s’élève à 15 millions de tonnes par an et est responsable de 5% des émissions françaises de gaz à effet de serre. Aujourd’hui il existe deux voies pour produire de l’acier : la filière hauts fourneaux qui produit des aciers primaires et qui est responsable de 85% des émissions du secteur et la filière électrique qui fournit de l’acier recyclé par la conversion de ferrailles dans un four à arc électrique. Cette voie est le moyen le plus efficace de décarboner la sidérurgie mais se confronte à la disponibilité de ferrailles de haute qualité. Deux autres technologies alternatives se développent également pour produire de l’acier sans charbon : la réduction directe et l’électrolyse directe du fer. Si la réduction directe par hydrogène a fait ses preuves à l’échelle pilote, l’électrolyse du fer est encore en développement. Dans les deux cas, leur déploiement à grande échelle nécessitera des conditions favorables, notamment un prix du CO2 élevé et un approvisionnement conséquent et compétitif en électricité décarbonée.
L’ADEME a ainsi élaboré trois scénarios contrastés pour illustrer les défis d’une décarbonation profonde de l’acier permettant d’atteindre les objectifs fixés par la stratégie nationale bas carbone de baisse de -81% d’émissions de CO2 en 2050 par rapport à 2015.
La production française d’acier s’élève à 15 millions de tonnes par an et est responsable de 5% des émissions françaises de gaz à effet de serre. Aujourd’hui il existe deux voies pour produire de l’acier : la filière hauts fourneaux qui produit des aciers primaires et qui est responsable de 85% des émissions du secteur et la filière électrique qui fournit de l’acier recyclé par la conversion de ferrailles dans un four à arc électrique. Cette voie est le moyen le plus efficace de décarboner la sidérurgie mais se confronte à la disponibilité de ferrailles de haute qualité. Deux autres technologies alternatives se développent également pour produire de l’acier sans charbon : la réduction directe et l’électrolyse directe du fer. Si la réduction directe par hydrogène a fait ses preuves à l’échelle pilote, l’électrolyse du fer est encore en développement. Dans les deux cas, leur déploiement à grande échelle nécessitera des conditions favorables, notamment un prix du CO2 élevé et un approvisionnement conséquent et compétitif en électricité décarbonée.
L’ADEME a ainsi élaboré trois scénarios contrastés pour illustrer les défis d’une décarbonation profonde de l’acier permettant d’atteindre les objectifs fixés par la stratégie nationale bas carbone de baisse de -81% d’émissions de CO2 en 2050 par rapport à 2015.
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