Papiers et emballages 2022 Grand Est - Référentiel matrice des coûts - Fiche 4
Etude/Recherche
Mis en ligne le : 31/07/2025
En France la majeure partie des huiles usagées collées est orientée vers les installations de régénération. Les débouchés pour les huiles dites régénérées sont divers, en raison notamment de leur qualité. Certains exutoires sont jugés défavorable pour l’environnement par rapport à une valorisation énergétique directe des huiles usagées, puisque cela ne permet pas de compenser les consommations énergétiques du processus de régénération. C'est le cas de leur utilisation en tant que carburant marin
Les principales causes de l’orientation d’une partie des huiles régénérées vers la valorisation énergétique sont les caractéristiques physico-chimiques de ces huiles : celles-ci sont inappropriées pour des usages lubrifiants, la teneur en soufre est trop élevée et la viscosité cinématique trop faible.
L'analyse des pratiques chez nos voisins européens montre qu'il existe des procédés de traitement, différents de ceux employés en France, qui permettent d’améliorer la teneur en soufre des huiles (hydrotraitement) et qui permettent d’obtenir davantage d’huiles de viscosité cinématique élevée (extraction au solvant). De plus, les caractéristiques initiales des huiles usagées exercent une grande influence sur les caractéristiques des huiles régénérées.
L'approche prospective menée dans l'étude permet de voir que la situation ne devrait pas être amenée à évoluer à l’horizon 2050. Pour cette raison l’étude recommande de développer des installations de traitement qui permettraient d’améliorer les caractéristiques des huiles régénérées et/ou de mettre en place des projets pour modifier les caractéristiques des huiles usagées en amont de la régénération.
En France la majeure partie des huiles usagées collées est orientée vers les installations de régénération. Les débouchés pour les huiles dites régénérées sont divers, en raison notamment de leur qualité. Certains exutoires sont jugés défavorable pour l’environnement par rapport à une valorisation énergétique directe des huiles usagées, puisque cela ne permet pas de compenser les consommations énergétiques du processus de régénération. C'est le cas de leur utilisation en tant que carburant marin
Les principales causes de l’orientation d’une partie des huiles régénérées vers la valorisation énergétique sont les caractéristiques physico-chimiques de ces huiles : celles-ci sont inappropriées pour des usages lubrifiants, la teneur en soufre est trop élevée et la viscosité cinématique trop faible.
L'analyse des pratiques chez nos voisins européens montre qu'il existe des procédés de traitement, différents de ceux employés en France, qui permettent d’améliorer la teneur en soufre des huiles (hydrotraitement) et qui permettent d’obtenir davantage d’huiles de viscosité cinématique élevée (extraction au solvant). De plus, les caractéristiques initiales des huiles usagées exercent une grande influence sur les caractéristiques des huiles régénérées.
L'approche prospective menée dans l'étude permet de voir que la situation ne devrait pas être amenée à évoluer à l’horizon 2050. Pour cette raison l’étude recommande de développer des installations de traitement qui permettraient d’améliorer les caractéristiques des huiles régénérées et/ou de mettre en place des projets pour modifier les caractéristiques des huiles usagées en amont de la régénération.