Etude de besoins et prospective de la filière de recyclage du textile. Focus Occitanie
Etude/Recherche
Mis en ligne le : 01/08/2025

Synthèse - Étude de besoin et prospective de la filière de recyclage du verre plat en Occitanie et Nouvelle-Aquitaine
Le recyclage de déchets, pour produire de la Matière Première issue du Recyclage (MPR) et l’utilisation de celle-ci dans la fabrication de produits français et européens apparait comme un levier majeur de :
La hiérarchie européenne de traitement des déchets priorise la prévention, la préparation à la réutilisation et le recyclage avant les autres valorisations (notamment la valorisation énergétique) et le stockage ultime.
Avec la mise en place de l’obligation de tri pour de plus en plus de flux de déchets, la création de nouvelles filières REP (Responsabilité élargie du producteur), l’objectif de tendre vers 100 % de plastique recyclé en 2025, la loi AGEC (Anti-Gaspillage et Economie Circulaire) du 10/02/2020 constitue une opportunité pour restructurer les chaînes de valeurs françaises associées à l’Economie Circulaire. Cette orientation est renforcée par celles de Directives Européennes récentes ou en cours de révision (sur le secteur automobile, des emballages, sur les batteries et les matières premières critiques).
Après la modernisation des centres de tri, bien avancée pour les emballages ménagers, moins pour d’autres filières, il reste de nombreux défis à relever. En amont, les maillons du geste de tri et la collecte restent un enjeu essentiel de la chaîne de valeur du recyclage.
En aval, la filière de recyclage, et ses étapes de sur-tri, de production et d’incorporation de matières recyclées, doit notamment s’adapter à l’évolution des flux de déchets collectés, en termes de quantité, de qualité et de localisation géographique, aux évolutions structurantes du marché aval et aux impacts des règlementations.
Cependant, la mise en place de filières de recyclage peut s’avérer très coûteuse (investissements lourds), avec un risque économique associé (cours de matières premières fluctuants), notamment dans un contexte où :
Il existe donc un besoin de maintenir des subventions pour ces investissements.
Forte de ce constat, l’ADEME a lancé en 2023 un appel à projets (AAP) en complémentarité de l’offre d’aides déjà existante dans le domaine du recyclage :" ORMAT" – Objectif Recyclage MATières. Son succès ayant confirmé une réelle demande de l’industrie française pour l’aide au recyclage, ORMAT a été relancé en 2024.
Les équipes des directions régionales de l’ADEME en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie ont souhaité réaliser une étude de besoins et prospective spécifique à la filière du recyclage du verre plat sur leurs territoires. Concrètement, cette étude a permis de :
L’étude couvre deux gisements spécifiques de déchets de verre plat : les déchets de fabrication pré-consumer externes (i.e., chutes issues du processus de transformation du verre avant sa mise sur le marché) et les déchets post-consumer, issus de produits en fin de vie. Les principaux secteurs concernés sont le bâtiment, avec environ
200 000 tonnes de verre plat générées chaque année en France lors des opérations de déconstruction et de rénovation, aujourd’hui intégrées dans la filière REP PMCB (Responsabilité Élargie du Producteur pour les Produits et Matériaux de Construction du Bâtiment), et l’automobile, à travers les véhicules hors d’usage (VHU) couverts par la REP VHU, qui représentent un gisement national estimé entre 40 000 et 50 000 tonnes de verre plat, ainsi que la remonte de pare-brise, à l’origine d’environ 28 000 tonnes supplémentaires chaque année.
Pour les gisements concernés, c’est l’ensemble de la filière de recyclage qui est étudiée, du gisement de déchets disponible à l’incorporation de calcin pour la fabrication de produits finis.
Le recyclage de déchets, pour produire de la Matière Première issue du Recyclage (MPR) et l’utilisation de celle-ci dans la fabrication de produits français et européens apparait comme un levier majeur de :
La hiérarchie européenne de traitement des déchets priorise la prévention, la préparation à la réutilisation et le recyclage avant les autres valorisations (notamment la valorisation énergétique) et le stockage ultime.
Avec la mise en place de l’obligation de tri pour de plus en plus de flux de déchets, la création de nouvelles filières REP (Responsabilité élargie du producteur), l’objectif de tendre vers 100 % de plastique recyclé en 2025, la loi AGEC (Anti-Gaspillage et Economie Circulaire) du 10/02/2020 constitue une opportunité pour restructurer les chaînes de valeurs françaises associées à l’Economie Circulaire. Cette orientation est renforcée par celles de Directives Européennes récentes ou en cours de révision (sur le secteur automobile, des emballages, sur les batteries et les matières premières critiques).
Après la modernisation des centres de tri, bien avancée pour les emballages ménagers, moins pour d’autres filières, il reste de nombreux défis à relever. En amont, les maillons du geste de tri et la collecte restent un enjeu essentiel de la chaîne de valeur du recyclage.
En aval, la filière de recyclage, et ses étapes de sur-tri, de production et d’incorporation de matières recyclées, doit notamment s’adapter à l’évolution des flux de déchets collectés, en termes de quantité, de qualité et de localisation géographique, aux évolutions structurantes du marché aval et aux impacts des règlementations.
Cependant, la mise en place de filières de recyclage peut s’avérer très coûteuse (investissements lourds), avec un risque économique associé (cours de matières premières fluctuants), notamment dans un contexte où :
Il existe donc un besoin de maintenir des subventions pour ces investissements.
Forte de ce constat, l’ADEME a lancé en 2023 un appel à projets (AAP) en complémentarité de l’offre d’aides déjà existante dans le domaine du recyclage :" ORMAT" – Objectif Recyclage MATières. Son succès ayant confirmé une réelle demande de l’industrie française pour l’aide au recyclage, ORMAT a été relancé en 2024.
Les équipes des directions régionales de l’ADEME en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie ont souhaité réaliser une étude de besoins et prospective spécifique à la filière du recyclage du verre plat sur leurs territoires. Concrètement, cette étude a permis de :
L’étude couvre deux gisements spécifiques de déchets de verre plat : les déchets de fabrication pré-consumer externes (i.e., chutes issues du processus de transformation du verre avant sa mise sur le marché) et les déchets post-consumer, issus de produits en fin de vie. Les principaux secteurs concernés sont le bâtiment, avec environ
200 000 tonnes de verre plat générées chaque année en France lors des opérations de déconstruction et de rénovation, aujourd’hui intégrées dans la filière REP PMCB (Responsabilité Élargie du Producteur pour les Produits et Matériaux de Construction du Bâtiment), et l’automobile, à travers les véhicules hors d’usage (VHU) couverts par la REP VHU, qui représentent un gisement national estimé entre 40 000 et 50 000 tonnes de verre plat, ainsi que la remonte de pare-brise, à l’origine d’environ 28 000 tonnes supplémentaires chaque année.
Pour les gisements concernés, c’est l’ensemble de la filière de recyclage qui est étudiée, du gisement de déchets disponible à l’incorporation de calcin pour la fabrication de produits finis.
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