Feuille de route biocarburants avancés
6921
Neuf
Les transports, qui dépendent à 98 % du pétrole, sont les principaux responsables des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) - ils représentent 14 % des émissions totales dues aux combustibles fossiles. Les émissions dues aux transports continuent en outre d'augmenter (de plus de 25 % entre[…] Plus de détails
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Fiche technique
Auteurs | ADEME |
Public(s) | Secteur de la recherche |
Grand public | |
Thématique | Consommer autrement |
Collection | Hors collection |
Date d'édition | 2011/01 |
Référence Ademe | 6921 |
Nb. de pages | 60 P ; 4 P |
Format | pdf/A4 |
Langue | FR |
Périmètre de publication | National |
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Les transports, qui dépendent à 98 % du pétrole, sont les principaux responsables des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) - ils représentent 14 % des émissions totales dues aux combustibles fossiles. Les émissions dues aux transports continuent en outre d'augmenter (de plus de 25 % entre 1990 et 2004), ce qui contribue à rendre ce secteur particulièrement problématique. Les biocarburants (éthanol pour les moteurs à essence, biodiesel pour les moteurs diesel, kérosène et carburéacteur pour les avions à réaction), obtenus à partir de technologies de conversion de la biomasse, sont des substituts potentiels aux carburants fossiles. La totalité des biocarburants consommés actuellement est produite selon des procédés dits de première génération, qui ne valorisent que l'organe de réserve de la plante (grains, fruits, tubercules). Ces filières génèrent également des coproduits protéinés valorisables en alimentation animale mais présentent ou peuvent présenter un certain nombre de limitations ou d'inconvénients économiques, sociétaux et environnementaux. Des procédés de deuxième génération sont étudiés pour produire des biocarburants « durables », en transformant l'intégralité des tissus végétaux d'une large gamme de ressources agricoles, forestières ou de déchets et résidus de ces secteurs d'activité, de cultures dédiées et déchets organiques. D'autres procédés pourraient tirer parti de microalgues ou de micro-organismes capables de produire beaucoup de biomasse ou d'huiles transformables en biodiesel, avec des bilans énergétiques et environnementaux améliorés.