Labos 1point5 : l'INSP, un laboratoire en transition
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Mis en ligne le : 02/09/2025

Groupement De Recherche Labos 1point5
Le changement climatique occupe, depuis plus d’une décennie, une place majeure dans la recherche scientifique ainsi que dans les débats politiques et citoyens. Comme tous les secteurs de la société, la recherche scientifique est soumise à un questionnement sur les modalités de la transition qui doit s’opérer pour réduire son empreinte carbone. Depuis quelques années, des études visant à quantifier l’empreinte carbone des activités de recherche, et à comprendre comment cette empreinte est reliée aux pratiques des scientifiques et aux modes de fonctionnement de la recherche, se multiplient dans la littérature internationale. Cependant, ces études sont souvent menées à petite échelle, temporelle (par exemple pour une conférence internationale ou pour une seule année) ou spatiale (par exemple pour une université) et sont le plus souvent focalisées sur un petit nombre des déterminants de cette empreinte, avec un biais important sur les déplacements en avion. Ces études ne permettent donc pas une évaluation approfondie et généralisable que cela soit sur les enjeux ou sur les freins et leviers au changement. Il n’existe pas à l’heure actuelle dans la littérature scientifique d’évaluation standardisée des émissions de gaz à effet de serre (GES) de la recherche publique à l’échelle d’un pays. Pour la première fois, le groupement de recherche (GDR) Labos 1point5 conduit une étude nationale de grande ampleur sur l’empreinte carbone de la recherche en France de façon à la réduire de manière informée et coordonnée.
Le changement climatique occupe, depuis plus d’une décennie, une place majeure dans la recherche scientifique ainsi que dans les débats politiques et citoyens. Comme tous les secteurs de la société, la recherche scientifique est soumise à un questionnement sur les modalités de la transition qui doit s’opérer pour réduire son empreinte carbone. Depuis quelques années, des études visant à quantifier l’empreinte carbone des activités de recherche, et à comprendre comment cette empreinte est reliée aux pratiques des scientifiques et aux modes de fonctionnement de la recherche, se multiplient dans la littérature internationale. Cependant, ces études sont souvent menées à petite échelle, temporelle (par exemple pour une conférence internationale ou pour une seule année) ou spatiale (par exemple pour une université) et sont le plus souvent focalisées sur un petit nombre des déterminants de cette empreinte, avec un biais important sur les déplacements en avion. Ces études ne permettent donc pas une évaluation approfondie et généralisable que cela soit sur les enjeux ou sur les freins et leviers au changement. Il n’existe pas à l’heure actuelle dans la littérature scientifique d’évaluation standardisée des émissions de gaz à effet de serre (GES) de la recherche publique à l’échelle d’un pays. Pour la première fois, le groupement de recherche (GDR) Labos 1point5 conduit une étude nationale de grande ampleur sur l’empreinte carbone de la recherche en France de façon à la réduire de manière informée et coordonnée.
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