Réalisation d'un bilan des émissions de gaz à effet de serre de la filière des infrastructures de télécommunications
Guide
Mis en ligne le : 28/04/2025

Etude de potentiel d'une plateforme de report modal sur le Parc Industriel de la Plaine de l'Ain
L’objectif de cette étude était de mesurer les impacts en matière de qualité de l’air d’un usage renforcé du report modal dans le transport de marchandises des entreprises du PIPA, au niveau local (PIPA) et au global des liaisons étudiées (origine > destination). Le potentiel de transfert des marchandises acheminées par la route vers le rail a été analysé en tenant compte de la réelle opérationnalité des solutions proposées.
L’étude a montré que malgré la densité de chargeurs et de flux enregistrés sur le PIPA, la capacité à substituer le rail à la route est complexe. Même les liaisons à fort potentiel, comme Fos-PIPA, ne permettent pas de constituer suffisamment de trains complets pour justifier la mise en place d’une plateforme de report modal pour opérer ces trains. A l’échelle macro pourtant, sur les liaisons étudiées, seul l’usage du report modal permet d’inverser la tendance en matière d’émissions de gaz à effet de serre avec une division par 3 à 3,6 des émissions d’ici à 2030 selon les scenarii retenus. A l’échelle du Parc, les gains en « poids-lourds économisés » permis par l’usage du train sont annihilés par la croissance projetée de l’ensemble du trafic poids-lourds du PIPA.
En matière de qualité de l’air, la croissance du trafic poids-lourds au sein du PIPA en 2030 s’accompagne d’une baisse des émissions locales de monoxydes de carbone, de particules et dans une moindre mesure des NOx. Cela s’explique par la transformation progressive du parc poids-lourds vers des motorisations moins émissives et l’amélioration des motorisations thermiques en termes d’émissions.
L’objectif de cette étude était de mesurer les impacts en matière de qualité de l’air d’un usage renforcé du report modal dans le transport de marchandises des entreprises du PIPA, au niveau local (PIPA) et au global des liaisons étudiées (origine > destination). Le potentiel de transfert des marchandises acheminées par la route vers le rail a été analysé en tenant compte de la réelle opérationnalité des solutions proposées.
L’étude a montré que malgré la densité de chargeurs et de flux enregistrés sur le PIPA, la capacité à substituer le rail à la route est complexe. Même les liaisons à fort potentiel, comme Fos-PIPA, ne permettent pas de constituer suffisamment de trains complets pour justifier la mise en place d’une plateforme de report modal pour opérer ces trains. A l’échelle macro pourtant, sur les liaisons étudiées, seul l’usage du report modal permet d’inverser la tendance en matière d’émissions de gaz à effet de serre avec une division par 3 à 3,6 des émissions d’ici à 2030 selon les scenarii retenus. A l’échelle du Parc, les gains en « poids-lourds économisés » permis par l’usage du train sont annihilés par la croissance projetée de l’ensemble du trafic poids-lourds du PIPA.
En matière de qualité de l’air, la croissance du trafic poids-lourds au sein du PIPA en 2030 s’accompagne d’une baisse des émissions locales de monoxydes de carbone, de particules et dans une moindre mesure des NOx. Cela s’explique par la transformation progressive du parc poids-lourds vers des motorisations moins émissives et l’amélioration des motorisations thermiques en termes d’émissions.