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Émissions de polluants et vieillissement des revêtements de sol commercialisés

SafeMATER : Suivi de la pollution dans l'air avec des produits pétrosourcés, biosourcés ou dépolluants, neufs et vieillis (essais au laboratoire et expérimentation en condition réelle)

Neuf

Cette étude compare le comportement émissif en composés organiques volatils (COVs) de huit revêtements de sol souples d'origine pétrosourcée, biosourcée, ou revendiqués comme décontaminants, tous classés A+ pour leurs émissions en COVs. Ces revêtements, étudiés sans intégrer le processus de collage, ont une signature sur la nature des COVs[…]
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Déclinaisons
  • Format électronique

Fiche technique

Auteurs CANTAU Christophe, KINADJIAN-CAPLAT Natacha, DESAUZIERS Valérie, PLAISANCE Hervé, GARAY Hélène, COSTARRAMONE Nathalie, ADEME, NOBATEK, UT2A, ARMINES, UPPA-CNRS
Public(s) Entreprises et fédérations professionnelles
Collectivités territoriales
Secteur de la recherche
Administration publique
Thématique Air
Economie circulaire et Déchets
Collection Expertises
Éditeur(s) ADEME
Date d'édition 2020/10
Nb. de pages 18 P ; 104 P
Format pdf/A4
Langue FR
Périmètre de publication National

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Cette étude compare le comportement émissif en composés organiques volatils (COVs) de huit revêtements de sol souples d'origine pétrosourcée, biosourcée, ou revendiqués comme décontaminants, tous classés A+ pour leurs émissions en COVs. Ces revêtements, étudiés sans intégrer le processus de collage, ont une signature sur la nature des COVs émis par famille: PVC, linoléum, caoutchouc. Une bonne corrélation a été obtenue entre les résultats observés dans les tests au laboratoire et en plateforme expérimentale (échelle1). L'étude innovante réalisée sur les capacités de sorption des matériaux montre que les huit sols ne se comportent pas comme des matériaux sorptifs. L'étude conclut que les matériaux sorptifs sont à éviter du fait de la compétition adsorption/réémission. Le comportement des revêtements est à intégrer dans les modèles de prédiction de la qualité de l'air intérieur. Cette étude démontre que la connaissance des seules émissions de COVS ne suffit pas, car pour ces produits il s'agit aussi de mieux connaitre leurs capacités réelles à adsorber les polluants. L'étude du vieillissement de trois revêtements de sol (étudié au laboratoire) montre qu'ils relarguent notamment sur les premières périodes de vieillissement de nouveaux composés gazeux et que certains de ces composés sont toxiques (benzène notamment). Le protocole de vieillissement développé dans l'étude conduit certainement à une surestimation de la dégradation des revêtements. L'établissement d'une corrélation entre vieillissement artificiel et naturel constitue une perspective intéressante pour prendre en compte de façon réaliste, l'usure des matériaux et plus généralement leur cycle de vie dans l'évaluation de leur impact sanitaire.