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Émissions de composés organiques volatils biogéniques par les écosystèmes gérés

Nouvelles références sur grandes cultures et forêts françaises et effets des pratiques agricoles

Neuf

Le projet COV3ER apporte de nouvelles références de flux des composés organiques volatils biogéniques (COVB) pour les écosystèmes gérés en grandes cultures (maïs, blé, colza) et en forêt (chêne vert) et pour les déchets agricoles (lisier bovin, lisier mixte, fumier bovin), et urbains (déchets verts) ainsi que pour[…]
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Fiche technique

Auteurs LOUBET Benjamin, GROS Valérie, STAUDT Mickaël, BERVEILLER D., LAFOUGE F., BUYSSE P., CIURARU R., BSAIBES S., GONZAGA GOMEZ L, BOISSARD C, TRUONG F, DURAND B, GUEUDET J.C, FANUCCI O., ZURFLUH O., DECUQ C., KAMMER J., FORTINEAU A., SARDA-ESTEVE R., BAISNE D., DUPRIX P., MASCHER N., BURBAN M., PIQUEMAL K., ADEME
Co-auteur(s) INRA, Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement, CNRS, Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive
Public(s) Secteur de la recherche
Administration publique
Thématique Air et bruit
Collection Expertises
Date d'édition 2018/11
Nb. de pages 52 P
Format pdf/A4
Langue FR
Périmètre de publication National

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Le projet COV3ER apporte de nouvelles références de flux des composés organiques volatils biogéniques (COVB) pour les écosystèmes gérés en grandes cultures (maïs, blé, colza) et en forêt (chêne vert) et pour les déchets agricoles (lisier bovin, lisier mixte, fumier bovin), et urbains (déchets verts) ainsi que pour quelques litières de feuillage. Les données d'émission de COVB, d'origine biogénique sont encore insuffisantes, car incertaines et manquant de fiabilité, pour prédire avec précision certains épisodes de pollution, tels que pour l'ozone et pour les aérosols organiques secondaires (dites particules secondaires). Il est pourtant important d'améliorer les connaissances sur la caractérisation et la quantification des COVB selon la nature des sources écosystémiques. Pour ce faire, le développement métrologique dans la mesure des flux de COVB permet d'optimiser la qualité des inventaires d'émission. Le projet COV3ER a mis au point une méthode directe de mesure des flux de COVB par «Eddy Covariance» grâce à l'utilisation d'un instrument de pointe (PTR-Qi-TOF-MS), et en complément pour viser l'exhaustivité des COVB ce projet a pu valider ses résultats par la mesure indirecte de la réactivité des COVB avec le radical OH (molécule très oxydante) à l'interface entre la surface végétale et le compartiment atmosphérique. Le projet a confirmé que les émissions de COVB des couverts agricoles sont plus faibles que les émissions de COVB des forêts, et sont surtout dominées par le méthanol. Pour le chêne vert, des profils d'émission ont été mis en évidence par chemotype. Pour les lisiers et les litières, une grande diversité de composés (COVB) sont émis. Consulter aussi, le site INRA dédié à l'étude COV3ER.