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Projet Methabiosol : Impact des digestats de méthanisation sur la qualité biologique des sols

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Le projet de recherche Metha-BioSol, retenu à l'appel à projet GRAINE et piloté par AgroSup Dijon, a cherché à évaluer l'impact des digestats de méthanisation sur la qualité biologique et écologique des sols en utilisant des bio-indicateurs opérationnels, c'est-à-dire des outils permettant d'appréhender[…]

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Fiche technique

Auteurs BOURGETEAU-SADET Sophie, CANNAVACCIUOLO Mario, CHAUVIN Camille, CLUZEAU Daniel, HOEFFNER Kevin, VILLENAVE Cécile, PIVETEAU Pascal, MARON Pierre-Alain, RANJARD Lionel, INSTITUT AGRO SUD, INRAe, ESA ANGERS, ELISOL Environnement, UNIVERSITE DE RENNES, ADEME
Public(s) Secteur de la recherche
Thématique Energies renouvelables, réseaux et stockage
Produire autrement
Recherche et Innovation
Collection Expertises
Date d'édition 2024/05
Nb. de pages 76 P
Format pdf/A4
Langue FR
Périmètre de publication National

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Le projet de recherche Metha-BioSol, retenu à l'appel à projet GRAINE et piloté par AgroSup Dijon, a cherché à évaluer l'impact des digestats de méthanisation sur la qualité biologique et écologique des sols en utilisant des bio-indicateurs opérationnels, c'est-à-dire des outils permettant d'appréhender la diversité des macro et micro-organismes, la dynamique du carbone (C) et l'état sanitaire (pathogènes) des sols. Il a permis de générer de nouvelles données quant aux impacts des digestats de méthanisation sur la qualité biologique et écologique des sols agricoles.

Le projet Metha-BioSol s'est organisé selon deux échelles :

  1. au laboratoire, en milieu contrôlé. Il s'agissait de tester différents types de digestats sur différents types de sols, et d'évaluer les impacts sur la qualité biologique des sols, sur le court terme. Les résultats montrent que la réponse des bio-indicateurs à un digestat est dépendante du type de digestat apporté et du contexte pédoclimatique;
  2. sur le terrain, via des prélèvements de sols effectués sur des sites expérimentaux de longue durée. Les sites retenus présentaient des contextes pédoclimatiques différents (océanique (Bretagne) vs continental (Alsace)) et épandent de façon récurrente des types de digestat variés et caractéristiques des activités de leur territoire d'appartenance. Les résultats montrent que la réponse des bio-indicateurs de la qualité biologique des sols aux apports de digestats de méthanisation dépend de la récurrence des apports. En effet, au bout de 8 à 10 campagnes d'apports de digestat, la biologie des sols s'avérait être différente de celle ayant reçu un fumier classique ou une fertilisation minérale.

Ces résultats mettent en avant l'intérêt d'intégrer des réflexions agronomiques tôt dans la conception des projets de méthanisation pour gérer et valoriser au mieux les digestats en fonction de leurs caractéristiques et des propriétés des sols sur lesquels ils seront épandus.

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