Récupération de chaleur par épuration catalytique des HAP
AAP CORTEA 2017 - RECUPECH'HAP
Neuf
Pour réduire les pollutions et coûts de la cogénération, le projet RECUPECH'HAP vise à disrupter ses limites traditionnelles, à savoir des températures de récupération sur les gaz d'échappement supérieures à toutes condensations et encrassements (250°C). L'objectif final était d'augmenter la chaleur sensible par abaissement de la température de récupération (70°C)[…]
Plus de détailsFiche technique
Auteurs | BARBIZET Michel, GELIN Patrick, MEILLE Valérie, PITAULT Isabelle, CNRS, ATOLL, UNIVERSITE LYON I-CLAUDE BERNARD |
Co-auteur(s) | ATOLL ENERGY, CTRE NAT DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, UNIVERSITE CLAUDE BERNARD LYON 1 |
Public(s) | Entreprises et fédérations professionnelles |
Thématique | Recherche et Innovation |
Energies | |
Industrie et production durable | |
Collection | Expertises |
Éditeur(s) | ADEME |
Date d'édition | 2021/03 |
Nb. de pages | 18 P |
Format | pdf/A4 |
Langue | FR |
Périmètre de publication | National |
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Pour réduire les pollutions et coûts de la cogénération, le projet RECUPECH'HAP vise à disrupter ses limites traditionnelles, à savoir des températures de récupération sur les gaz d'échappement supérieures à toutes condensations et encrassements (250°C). L'objectif final était d'augmenter la chaleur sensible par abaissement de la température de récupération (70°C) et d'y ajouter la chaleur latente de l'eau de combustion. Ces solutions nécessitent une épuration des gaz en termes de particules imbrulées, de condensables et d'hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et en présence, éventuelle, de soufre, présent encore dans les fiouls dans de nombreuses parties du monde. Trois catalyseurs performants en oxydation ultime des HAP et résistants au soufre ont été sélectionnés et synthétisés en quantité suffisante (40-50 g) pour les soumettre à des tests de vieillissement accéléré sous vapeur d'eau et haute température (500-650°C) et pour les enduire sur des supports monolithiques. A partir des teneurs de carbone total mesurées dans les gaz d'échappement d'un groupe électrogène, de données cinétiques mesurées et des estimations du transfert de matière et de chaleur, les dimensions d'un réacteur monolithique ont été déterminées (8 monolithes d'un pouce de diamètre et 5 cm de longueur). Un réacteur test a été installé sur une dérivation en sortie du groupe électrogène. Les monolithes enduits de catalyseurs permettent un abattement des émissions d'hydrocarbures gazeux avec une efficacité proche de 80% de conversion à 250°C. La conversion en CO2 et H2O des rejets imbrulés en phase gazeuse n'est cependant pas totale.