TELELOCEM Télétravail, localisations et émissions

TELELOCEM Télétravail, localisations et émissions

Présentation

Le projet TéléLocEm (Télétravail, localisations et émissions) analyse l'impact du télétravail sur la mobilité pendulaire après la pandémie de COVID-19 et les émissions de CO2 et de polluants atmosphériques. L'objectif est de déterminer si le télétravail peut réduire les émissions liées aux déplacements domicile-travail, responsables de 17 Mt CO2 en 2021. L'étude distingue les effets de « premier tour » (réduction directe des distances parcourues) et de « second tour » (relocalisation des télétravailleurs et augmentation des distances). Quatre agglomérations (Lyon, Dijon, La Rochelle et Le Creusot) ont été sélectionnées pour modéliser ces effets. Les résultats montrent que, même avec un télétravail massif (100% des emplois télétravaillables), les distances parcourues diminueraient seulement de 50 %, car d'autres déplacements existent. Avec les niveaux actuels de télétravail, les réductions d'émissions varient entre 5 % et 8 % selon les zones. Cependant, des effets rebond liés aux relocalisations peuvent réduire de moitié ces gains, surtout dans les grandes agglomérations comme Lyon. Le télétravail représente une opportunité pour réduire les émissions de CO2, mais ses bénéfices dépendent fortement des politiques d'accompagnement visant à limiter les effets rebond. Des stratégies intégrées sont cruciales pour maximiser ses impacts positifs dans le cadre de la transition écologique.
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Caractéristiques

Date de mise en ligne
18/04/2025
Type de document
Etude/Recherche
Nombre de documents
3
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Présentation
Le projet TéléLocEm (Télétravail, localisations et émissions) analyse l'impact du télétravail sur la mobilité pendulaire après la pandémie de COVID-19 et les émissions de CO2 et de polluants atmosphériques. L'objectif est de déterminer si le télétravail peut réduire les émissions liées aux déplacements domicile-travail, responsables de 17 Mt CO2 en 2021. L'étude distingue les effets de « premier tour » (réduction directe des distances parcourues) et de « second tour » (relocalisation des télétravailleurs et augmentation des distances). Quatre agglomérations (Lyon, Dijon, La Rochelle et Le Creusot) ont été sélectionnées pour modéliser ces effets. Les résultats montrent que, même avec un télétravail massif (100% des emplois télétravaillables), les distances parcourues diminueraient seulement de 50 %, car d'autres déplacements existent. Avec les niveaux actuels de télétravail, les réductions d'émissions varient entre 5 % et 8 % selon les zones. Cependant, des effets rebond liés aux relocalisations peuvent réduire de moitié ces gains, surtout dans les grandes agglomérations comme Lyon. Le télétravail représente une opportunité pour réduire les émissions de CO2, mais ses bénéfices dépendent fortement des politiques d'accompagnement visant à limiter les effets rebond. Des stratégies intégrées sont cruciales pour maximiser ses impacts positifs dans le cadre de la transition écologique.
Caractéristiques
Auteurs
CNRS – LAET / CITEPA
UNIVERSITE DIJON-BOURGOGNE
Théma
Public(s)
Monde de la recherche
Type de document
Etude/Recherche
Thématique
Mobilité et Transports
Collection
Expertises
Date d'édition
09/2024
Date de mise en ligne
18/04/2025
Nombre de documents
3
Format
pdf/A4
Langue
Français
Périmètre de publication
National

TELELOCEM Télétravail, localisations et émissions

TELELOCEM Télétravail, localisations et émissions