Séchage des matériaux de terre cuite avec récupération de la chaleur fatale de l'air

Séchage des matériaux de terre cuite avec récupération de la chaleur fatale de l'air

APRED 2017

Présentation

L'industrie française des tuiles et briques produit annuellement environ 4 millions de tonnes de matériaux de construction en terre cuite. Cette production est relativement énergivore (0,3 Mtep/an) car elle nécessite une étape de séchage et de cuisson pour donner aux produits leur aptitude finale pour leur mise en oeuvre et leur durabilité dans le temps. Environ 80 % de cette énergie est d'origine fossile, avec l'utilisation de gaz naturel, et donc génératrice de CO2, environ 0,66 Mt de CO2 par an. Les industriels de la terre cuite travaillent depuis plusieurs années à l'amélioration de l'efficacité énergétique de leurs installations mais atteignent les limites de l'existant alors qu'il reste encore du chemin pour atteindre les objectifs fixés par la Loi pour la Transition Energétique pour la Croissance Verte. Le projet a pour objectif principal d'évaluer la possibilité d'augmenter le gain énergétique d'installations de séchage en récupérant l'énergie fatale de la vapeur d'eau extraite au cours du procédé pour la réincorporer à l'aide d'un système d'échangeur. Pour permettre une récupération efficace de cette énergie, l'air extrait du séchoir doit être chaud et très humide, ce qui demande des conditions de séchage non conventionnelles comme l'inversion du sens de circulation de l'air en se plaçant dans un principe à co-courant et l'évolution croissante à la fois de de la température et de l'hygrométrie tout au long du cycle. De telles modifications ne sont pas sans conséquences sur le comportement des produits au séchage.

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Caractéristiques

Date de mise en ligne
05/08/2025
Type de document
Synthèse d'expertise
Nb. de pages
16 P
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L'industrie française des tuiles et briques produit annuellement environ 4 millions de tonnes de matériaux de construction en terre cuite. Cette production est relativement énergivore (0,3 Mtep/an) car elle nécessite une étape de séchage et de cuisson pour donner aux produits leur aptitude finale pour leur mise en oeuvre et leur durabilité dans le temps. Environ 80 % de cette énergie est d'origine fossile, avec l'utilisation de gaz naturel, et donc génératrice de CO2, environ 0,66 Mt de CO2 par an. Les industriels de la terre cuite travaillent depuis plusieurs années à l'amélioration de l'efficacité énergétique de leurs installations mais atteignent les limites de l'existant alors qu'il reste encore du chemin pour atteindre les objectifs fixés par la Loi pour la Transition Energétique pour la Croissance Verte. Le projet a pour objectif principal d'évaluer la possibilité d'augmenter le gain énergétique d'installations de séchage en récupérant l'énergie fatale de la vapeur d'eau extraite au cours du procédé pour la réincorporer à l'aide d'un système d'échangeur. Pour permettre une récupération efficace de cette énergie, l'air extrait du séchoir doit être chaud et très humide, ce qui demande des conditions de séchage non conventionnelles comme l'inversion du sens de circulation de l'air en se plaçant dans un principe à co-courant et l'évolution croissante à la fois de de la température et de l'hygrométrie tout au long du cycle. De telles modifications ne sont pas sans conséquences sur le comportement des produits au séchage.

Caractéristiques
Auteurs
POIRIER Catherine
Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction
CLEIA
Public(s)
Monde de la recherche
Entreprises et fédérations professionnelles
Bureaux d'études
Type de document
Synthèse d'expertise
Thématique
Industrie et production durable
Energies
Collection
Expertises
Date d'édition
09/2018
Date de mise en ligne
05/08/2025
Nb. de pages
16 P
Format
pdf/A4
Langue
Français
Périmètre de publication
National

Séchage des matériaux de terre cuite avec récupération de la chaleur fatale de l'air

Séchage des matériaux de terre cuite avec récupération de la chaleur fatale de l'air