Sectoral transition plan for the french pulp and paper industry - summary report
Synthèse d'expertise
Mis en ligne le : 28/05/2025

APRED 2017
L'industrie française des tuiles et briques produit annuellement environ 4 millions de tonnes de matériaux de construction en terre cuite. Cette production est relativement énergivore (0,3 Mtep/an) car elle nécessite une étape de séchage et de cuisson pour donner aux produits leur aptitude finale pour leur mise en oeuvre et leur durabilité dans le temps. Environ 80 % de cette énergie est d'origine fossile, avec l'utilisation de gaz naturel, et donc génératrice de CO2, environ 0,66 Mt de CO2 par an. Les industriels de la terre cuite travaillent depuis plusieurs années à l'amélioration de l'efficacité énergétique de leurs installations mais atteignent les limites de l'existant alors qu'il reste encore du chemin pour atteindre les objectifs fixés par la Loi pour la Transition Energétique pour la Croissance Verte. Le projet a pour objectif principal d'évaluer la possibilité d'augmenter le gain énergétique d'installations de séchage en récupérant l'énergie fatale de la vapeur d'eau extraite au cours du procédé pour la réincorporer à l'aide d'un système d'échangeur. Pour permettre une récupération efficace de cette énergie, l'air extrait du séchoir doit être chaud et très humide, ce qui demande des conditions de séchage non conventionnelles comme l'inversion du sens de circulation de l'air en se plaçant dans un principe à co-courant et l'évolution croissante à la fois de de la température et de l'hygrométrie tout au long du cycle. De telles modifications ne sont pas sans conséquences sur le comportement des produits au séchage.
L'industrie française des tuiles et briques produit annuellement environ 4 millions de tonnes de matériaux de construction en terre cuite. Cette production est relativement énergivore (0,3 Mtep/an) car elle nécessite une étape de séchage et de cuisson pour donner aux produits leur aptitude finale pour leur mise en oeuvre et leur durabilité dans le temps. Environ 80 % de cette énergie est d'origine fossile, avec l'utilisation de gaz naturel, et donc génératrice de CO2, environ 0,66 Mt de CO2 par an. Les industriels de la terre cuite travaillent depuis plusieurs années à l'amélioration de l'efficacité énergétique de leurs installations mais atteignent les limites de l'existant alors qu'il reste encore du chemin pour atteindre les objectifs fixés par la Loi pour la Transition Energétique pour la Croissance Verte. Le projet a pour objectif principal d'évaluer la possibilité d'augmenter le gain énergétique d'installations de séchage en récupérant l'énergie fatale de la vapeur d'eau extraite au cours du procédé pour la réincorporer à l'aide d'un système d'échangeur. Pour permettre une récupération efficace de cette énergie, l'air extrait du séchoir doit être chaud et très humide, ce qui demande des conditions de séchage non conventionnelles comme l'inversion du sens de circulation de l'air en se plaçant dans un principe à co-courant et l'évolution croissante à la fois de de la température et de l'hygrométrie tout au long du cycle. De telles modifications ne sont pas sans conséquences sur le comportement des produits au séchage.