

Collecte à la source et valorisation agronomique des excrétats humains
Présentation
La valorisation des excrétats humains, notamment les urines, constitue une opportunité pour répondre à des enjeux environnementaux, économiques et agricoles. Ce rapport analyse les impacts et la faisabilité de la collecte à la source et de la valorisation agronomique des excrétats humains à l’échelle nationale.
Impacts environnementaux : la valorisation des urines pourrait réduire de 85 Mégatonnes les émissions de CO2 équivalent par an, économiser jusqu’à 628 millions de m³ d’eau potable et éviter le rejet dans les eaux de surface de 269 000 t d’azote par an.
Impacts économiques : la collecte et la valorisation des urines engendrerait des coûts d’investissement et d’opération modérés, avec des économies potentielles réalisables par les collectivités pour l’assainissement classique, ou par les ménages et les agriculteurs.
Cibles et flux prioritaires : différentes solutions techniques existent ; certaines, déjà éprouvées en France, peuvent être déployées, tandis que d’autres nécessitent des expérimentations à une échelle intermédiaire. Les priorités incluent un déploiement focalisé sur la séparation à la source de l’urine, avec des modalités différenciées selon les zones urbaines et rurales. Il convient également d’organiser, entre autres par des redistributions, la viabilité économique de ces filières en émergence. Une sensibilisation accrue des acteurs et le soutien à des projets pilotes sont cruciaux pour assurer l’appropriation sociale et l’équilibre économique.
Caractéristiques
- Date de mise en ligne
- 04/09/2025
- Type de document
- Etude/Recherche
- Nb. de pages
- 89 P
La valorisation des excrétats humains, notamment les urines, constitue une opportunité pour répondre à des enjeux environnementaux, économiques et agricoles. Ce rapport analyse les impacts et la faisabilité de la collecte à la source et de la valorisation agronomique des excrétats humains à l’échelle nationale.
Impacts environnementaux : la valorisation des urines pourrait réduire de 85 Mégatonnes les émissions de CO2 équivalent par an, économiser jusqu’à 628 millions de m³ d’eau potable et éviter le rejet dans les eaux de surface de 269 000 t d’azote par an.
Impacts économiques : la collecte et la valorisation des urines engendrerait des coûts d’investissement et d’opération modérés, avec des économies potentielles réalisables par les collectivités pour l’assainissement classique, ou par les ménages et les agriculteurs.
Cibles et flux prioritaires : différentes solutions techniques existent ; certaines, déjà éprouvées en France, peuvent être déployées, tandis que d’autres nécessitent des expérimentations à une échelle intermédiaire. Les priorités incluent un déploiement focalisé sur la séparation à la source de l’urine, avec des modalités différenciées selon les zones urbaines et rurales. Il convient également d’organiser, entre autres par des redistributions, la viabilité économique de ces filières en émergence. Une sensibilisation accrue des acteurs et le soutien à des projets pilotes sont cruciaux pour assurer l’appropriation sociale et l’équilibre économique.
- Auteurs
-
ECOGEOS
ADEME
- Public(s)
-
Associations (Monde agricole)
Associations (Collectivités)
Collectivités territoriales
Bureaux d'études
- Type de document
-
Etude/Recherche
- Thématique
-
Economie circulaire et Déchets
- Collection
-
Expertises
- Date d'édition
-
09/2025
- Date de mise en ligne
-
04/09/2025
- Nb. de pages
-
89 P
- Format
-
pdf/A4
- Langue
-
Français
- Périmètre de publication
-
National