Epuration de l'air intérieur par ionisation Agrandir l'image

Epuration de l'air intérieur par ionisation

EVOLUTION : Évaluation et optimisation de l'utilisation de l'ionisation pour l'amélioration de la qualité de l'air intérieur

Neuf

Cette étude de recherche a permis d'approfondir les connaissances sur l'impact d'épurateurs d'air autonome de type ioniseur (diffusant des ions dans l'air) sur la qualité de l'air intérieur. Cet impact a été étudié pour la performance et l'innocuité de plusieurs modèles d'ioniseur testés, en conditions contrôlées au laboratoire[…]

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  • Format électronique

Fiche technique

Auteurs Patrice BLONDEAU, Yves ANDRES, Jérôme NICOLLE, Eol GEFFRE, Jordan LITAUD, Charles-Florian PICARD, Eric CHEVREL, Ala BOUHANGUEL
Public(s) Collectivités territoriales
Secteur de la recherche
Administration publique
Thématique Air
Collection Expertises
Date d'édition 2024/08
Nb. de pages 17 P ; 96 P
Format pdf/A4
Langue FR
Périmètre de publication National

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Cette étude de recherche a permis d'approfondir les connaissances sur l'impact d'épurateurs d'air autonome de type ioniseur (diffusant des ions dans l'air) sur la qualité de l'air intérieur. Cet impact a été étudié pour la performance et l'innocuité de plusieurs modèles d'ioniseur testés, en conditions contrôlées au laboratoire et en situations réelles, et par comparaison à certains modèles d'épurateurs d'air par filtration. Par une approche combinant mesures et modélisation de la qualité de l'air intérieur, cette étude EVOLUTION a tenté de répondre à de nombreuses questions : les ioniseurs agissent sur quels types de polluants ? sont-ils efficaces pour réduire les niveaux de polluant d'origine biologique (moisissures, virus) et répondre aux enjeux de crise sanitaire (pandémie) ? Peuvent-ils être aussi efficaces que des épurateurs d'air à filtres ? Sont-ils concurrentiels en termes de consommation d'énergie ?

Les mesures réalisées avec trois ioniseurs (représentatifs du marché européen) et dans différents environnements intérieurs ont montré des abattements de concentrations en particules très fines (PM2.5) de 10 % à 40 % selon le modèle d'ioniseur en fonctionnement. Les ioniseurs testés n'émettent pas ou peu d'ozone et d'oxydes d'azote, ni ne produisent des COV (potentiellement toxiques dans l'air intérieur) et ne modifient pas le potentiel oxydant des particules. Si l'ionisation ne présente a priori pas de risque pour la santé et démontre une certaine efficacité (bien meilleure à proximité des systèmes que plus éloignée dans la pièce), cette technique de traitement de l'air n'est pas nécessairement la solution la plus efficace pour améliorer la qualité de l'air intérieur.