Émissions des matériaux biosourcés - Projet EmiBio

Émissions des matériaux biosourcés - Projet EmiBio

Présentation

Considérant l'importance croissante des isolants biosourcés sur le marché français, et l'enjeu qu'ils représentent pour le bilan carbone du secteur du bâtiment, le projet EmiBio a voulu sécuriser l'usage futur de ces isolants en vérifiant leur impact sur la qualité de l'air intérieur, et spécialement en étudiant le risque de développement de moisissures sur ce support a priori plus favorable que les laines minérales. Cette étude s'est concentrée sur les deux isolants les plus répandus (laine de bois et ouate de cellulose) utilisés ici dans l'isolation de deux bâtiments dont les parois ont été étudiées en détail, à la fois reconstituées en laboratoire, et in situ. Leurs propriétés hygrothermiques et leur impact sur l'air intérieur, tant chimique que microbiologique, ont été mesurés et discutés. Les résultats obtenus sur les cas étudiés n'ont pas mis en évidence le moindre risque associé à l'usage de ouate de cellulose. Aucun impact significatif n'a été relevé sur l'air intérieur, ni aucun développement microbien, même avec ensemencement du matériau. La laine de bois, lorsqu'utilisée dans les règles de l'art, n'a pas plus d'impact. Tout au plus peut-on relever un risque majoré de développement fongique en cas d'humidité relative anormalement élevée (supérieure à 80 %), sans risque détecté sur la santé. Les études in situ n'ont pas détecté d'anomalie dans l'air intérieur pouvant être rapprochée de l'usage des isolants biosourcés.
Lire la suite

Caractéristiques

Date de mise en ligne
26/09/2022
Type de document
Synthèse d'expertise
Nombre de documents
2
Voir tout
Présentation
Considérant l'importance croissante des isolants biosourcés sur le marché français, et l'enjeu qu'ils représentent pour le bilan carbone du secteur du bâtiment, le projet EmiBio a voulu sécuriser l'usage futur de ces isolants en vérifiant leur impact sur la qualité de l'air intérieur, et spécialement en étudiant le risque de développement de moisissures sur ce support a priori plus favorable que les laines minérales. Cette étude s'est concentrée sur les deux isolants les plus répandus (laine de bois et ouate de cellulose) utilisés ici dans l'isolation de deux bâtiments dont les parois ont été étudiées en détail, à la fois reconstituées en laboratoire, et in situ. Leurs propriétés hygrothermiques et leur impact sur l'air intérieur, tant chimique que microbiologique, ont été mesurés et discutés. Les résultats obtenus sur les cas étudiés n'ont pas mis en évidence le moindre risque associé à l'usage de ouate de cellulose. Aucun impact significatif n'a été relevé sur l'air intérieur, ni aucun développement microbien, même avec ensemencement du matériau. La laine de bois, lorsqu'utilisée dans les règles de l'art, n'a pas plus d'impact. Tout au plus peut-on relever un risque majoré de développement fongique en cas d'humidité relative anormalement élevée (supérieure à 80 %), sans risque détecté sur la santé. Les études in situ n'ont pas détecté d'anomalie dans l'air intérieur pouvant être rapprochée de l'usage des isolants biosourcés.

Liste des documents

Caractéristiques
Auteurs
CEREMA
CAUDRON Cécile
Public(s)
Bureaux d'études
Entreprises et fédérations professionnelles
Collectivités territoriales
Monde de la recherche
Acheteurs
Type de document
Synthèse d'expertise
Thématique
Recherche et Innovation
Air
Batiment
Collection
Expertises
Date d'édition
07/2022
Date de mise en ligne
26/09/2022
Nombre de documents
2
Format
pdf/A4
Langue
Français
Périmètre de publication
National

Émissions des matériaux biosourcés - Projet EmiBio

Émissions des matériaux biosourcés - Projet EmiBio