
BIPA : Bio-Indication végétale de la Pollution de l'Air
Mesure et cartographie de la pollution à l'ozone du réseau départemental des bio-stations du Val-de-Marne
Présentation
L'étude « Bio-indication végétale de la Pollution de l'Air » concerne un réseau de bio-stations (dispositif BIPA) pour estimer les niveaux de qualité de l'air, avec six sites (parcs et pépinière) répartis dans le département du Val-de-Marne (en région parisienne). Deux variétés de haricots (Phaseolus vulgaris L.) sont utilisées, l'une connue pour sa tolérance à l'ozone (variété R123) et l'autre connue pour sa sensibilité à l'ozone (variété S156). Ce réseau départemental de bio-surveillance s'inscrit par ailleurs comme la contribution française aux travaux du programme international concerté sur les effets de la pollution atmosphérique sur les écosystèmes semi-naturels et les grandes cultures de la convention de Genève (PIC Végétation - ONU-CEE/GTE).
Les résultats de l'étude, issus de trois campagnes (BIPA 2014, 2015 et 2016), montrent globalement un effet limité (-5 % à -15 % de perte de rendement) de l'exposition chronique à l'ozone, mais tout de même significatif. En effet, le rendement en gousses de la variété sensible (S156) est réduit par comparaison à celui de la variété tolérante (R123). Des symptômes foliaires spécifiques d'ozone sont apparus pour la variété sensible de haricot dans trois bio-stations. Le dispositif de bio-surveillance BIPA a permis de mettre en évidence l'occurrence d'épisodes de pollution à l'ozone sur la période de 2014 à 2016, ainsi que l'exposition chronique des écosystèmes à la pollution de l'air (notamment à l'ozone). C'est un outil très efficace pour la sensibilisation du public à la problématique de la pollution de l'air et de ses conséquences sur le vivant.
Lire la suite
Caractéristiques
- Date de mise en ligne
- 10/12/2017
- Type de document
- Synthèse d'expertise
- Nb. de pages
- 19 P
Présentation
L'étude « Bio-indication végétale de la Pollution de l'Air » concerne un réseau de bio-stations (dispositif BIPA) pour estimer les niveaux de qualité de l'air, avec six sites (parcs et pépinière) répartis dans le département du Val-de-Marne (en région parisienne). Deux variétés de haricots (Phaseolus vulgaris L.) sont utilisées, l'une connue pour sa tolérance à l'ozone (variété R123) et l'autre connue pour sa sensibilité à l'ozone (variété S156). Ce réseau départemental de bio-surveillance s'inscrit par ailleurs comme la contribution française aux travaux du programme international concerté sur les effets de la pollution atmosphérique sur les écosystèmes semi-naturels et les grandes cultures de la convention de Genève (PIC Végétation - ONU-CEE/GTE).
Les résultats de l'étude, issus de trois campagnes (BIPA 2014, 2015 et 2016), montrent globalement un effet limité (-5 % à -15 % de perte de rendement) de l'exposition chronique à l'ozone, mais tout de même significatif. En effet, le rendement en gousses de la variété sensible (S156) est réduit par comparaison à celui de la variété tolérante (R123). Des symptômes foliaires spécifiques d'ozone sont apparus pour la variété sensible de haricot dans trois bio-stations. Le dispositif de bio-surveillance BIPA a permis de mettre en évidence l'occurrence d'épisodes de pollution à l'ozone sur la période de 2014 à 2016, ainsi que l'exposition chronique des écosystèmes à la pollution de l'air (notamment à l'ozone). C'est un outil très efficace pour la sensibilisation du public à la problématique de la pollution de l'air et de ses conséquences sur le vivant.
Caractéristiques
- Auteurs
-
BAGARD Matthieu
UPEC - Université Paris-Est Créteil Val de Marne
- Type de document
-
Synthèse d'expertise
- Thématique
-
Air
- Collection
-
Expertises
- Date d'édition
-
05/2017
- Date de mise en ligne
-
10/12/2017
- Nb. de pages
-
19 P
- Format
-
pdf/A4
- Langue
-
Français
- Périmètre de publication
-
National