Émissions des matériaux biosourcés - Projet EmiBio
Neuf
Considérant l'importance croissante des isolants biosourcés sur le marché français, et l'enjeu qu'ils représentent pour le bilan carbone du secteur du bâtiment, le projet EmiBio a voulu sécuriser l'usage futur de ces isolants en vérifiant leur impact sur la qualité de l'air intérieur, et spécialement en étudiant le risque de[…] Plus de détails
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Fiche technique
Auteurs | CAUDRON Cécile, CEREMA |
Public(s) | Bureaux d'études |
Entreprises et fédérations professionnelles | |
Collectivités territoriales | |
Secteur de la recherche | |
Thématique | Urbanisme et bâtiment |
Recherche et Innovation | |
Air | |
Collection | Expertises |
Date d'édition | 2022/07 |
Nb. de pages | 16 P ; 161 P |
Format | pdf/A4 |
Langue | FR |
Périmètre de publication | National |
En savoir plus
Considérant l'importance croissante des isolants biosourcés sur le marché français, et l'enjeu qu'ils représentent pour le bilan carbone du secteur du bâtiment, le projet EmiBio a voulu sécuriser l'usage futur de ces isolants en vérifiant leur impact sur la qualité de l'air intérieur, et spécialement en étudiant le risque de développement de moisissures sur ce support a priori plus favorable que les laines minérales. Cette étude s'est concentrée sur les deux isolants les plus répandus (laine de bois et ouate de cellulose) utilisés ici dans l'isolation de deux bâtiments dont les parois ont été étudiées en détail, à la fois reconstituées en laboratoire, et in situ. Leurs propriétés hygrothermiques et leur impact sur l'air intérieur, tant chimique que microbiologique, ont été mesurés et discutés. Les résultats obtenus sur les cas étudiés n'ont pas mis en évidence le moindre risque associé à l'usage de ouate de cellulose. Aucun impact significatif n'a été relevé sur l'air intérieur, ni aucun développement microbien, même avec ensemencement du matériau. La laine de bois, lorsqu'utilisée dans les règles de l'art, n'a pas plus d'impact. Tout au plus peut-on relever un risque majoré de développement fongique en cas d'humidité relative anormalement élevée (supérieure à 80 %), sans risque détecté sur la santé. Les études in situ n'ont pas détecté d'anomalie dans l'air intérieur pouvant être rapprochée de l'usage des isolants biosourcés.