Étude de la dégradation photochimique des pesticides absorbés à la surface de particules atmosphériques Agrandir l'image

Étude de la dégradation photochimique des pesticides absorbés à la surface de particules atmosphériques

Neuf

Une fraction significative de pesticides intègre le compartiment atmosphérique, notamment durant les épandages agricoles. L'atmosphère est ainsi considérée comme un important vecteur de dissémination de ces composés dans l'environnement. Par conséquent, une bonne connaissance de leur comportement atmosphérique est indispensable à la compréhension de leur devenir environnemental. Actuellement, il existe[…]  Plus de détails

Déclinaisons
  • Format électronique

Fiche technique

Auteurs PFLIEGER M, UNIVERSITE DE PROVENCE, ADEME, CNRS, LABORATOIRE CHIMIE PROVENCE
Public(s) Secteur de la recherche
Thématique Air et bruit
Collection Expertises
Date d'édition 2009/06
Nb. de pages 261 P
Format pdf/A4
Site internet
Langue FR
Périmètre de publication National

En savoir plus

Une fraction significative de pesticides intègre le compartiment atmosphérique, notamment durant les épandages agricoles. L'atmosphère est ainsi considérée comme un important vecteur de dissémination de ces composés dans l'environnement. Par conséquent, une bonne connaissance de leur comportement atmosphérique est indispensable à la compréhension de leur devenir environnemental. Actuellement, il existe une incohérence entre les brèves durées de vie atmosphérique estimées (à partir de la réactivité théorique en phase gazeuse) et les observations de terrain (prenant en compte les phases gazeuse et particulaire) qui révèlent souvent des transports sur de longues distances. L'objectif de ce travail a été d'aborder cette problématique par l'étude de la réactivité de trois pesticides (alachlore, trifluraline et terbuthylazine) adsorbés à la surface de particules de silice au sein d'un réacteur à écoulement et sous conditions simulées. Des protocoles expérimentaux ont été spécialement développés pour observer les cinétiques supposées lentes de ces herbicides vis-à-vis de l'ozone et des radicaux hydroxyles. Les résultats obtenus tendent à corroborer l'hypothèse suggérant que les temps de vie atmosphérique des pesticides actuellement utilisés sont sous-estimés, du moins pour les composés les moins volatils. Il paraît donc nécessaire de poursuivre les investigations sur la réactivité hétérogène des pesticides pour pouvoir obtenir une image plus complète de leur comportement vis-à-vis de la dégradation atmosphérique, ce qui permettrait à terme de déterminer des durées de vie atmosphériques plus réalistes.