Agrandir l'image
Vieillissement atmosphérique des émissions liées à la combustion de bois Énergie et de ses principaux marqueurs organiques
Emissions primaires et potentiels de formation d'aérosol secondaire : comparaisons entre différentes technologies de poêles à usage résidentiel - Projet VULCAIN
Neuf
La combustion de bois est une source de pollution de l'air avec des émissions de particules fines (PM) particulièrement importantes en hiver. Ces émissions primaires ont été étudiées depuis de nombreuses années. Il existe en revanche de grandes incertitudes concernant le devenir de ces émissions dans l'atmosphère, et donc[…]
Plus de détails
Fiche technique
Auteurs | MARCHAND Nicolas, BERTRAND Amélie, ADEME, UNIVERSITE AIX-MARSEILLE |
Public(s) | Entreprises et fédérations professionnelles |
Secteur de la recherche | |
Administration publique | |
Thématique | Air |
Collection | Expertises |
Date d'édition | 2018/04 |
Nb. de pages | 69 P |
Format | pdf/A4 |
Langue | FR |
Périmètre de publication | National |
En savoir plus
La combustion de bois est une source de pollution de l'air avec des émissions de particules fines (PM) particulièrement importantes en hiver. Ces émissions primaires ont été étudiées depuis de nombreuses années. Il existe en revanche de grandes incertitudes concernant le devenir de ces émissions dans l'atmosphère, et donc l'impact global de la combustion de bois sur les concentrations en particules dans l'air.
Le projet VULCAIN porte sur l'étude du vieillissement en chambre de simulation atmosphérique des aérosols émis par trois types d'appareils de chauffage au bois : un poêle à bûches non labélisé (antérieur à 2002), un poêle à bûches et un poêle à granulés labélisés flamme verte, respectivement 7 étoiles et 5 étoiles.
Les résultats des expériences mettent clairement en évidence le rôle déterminant du potentiel de formation d'aérosols secondaires dû aux émissions des poêles à bûches, indépendamment de leur labélisation flamme verte. La prise en compte du potentiel de formation d'aérosols secondaires est donc cruciale pour appréhender l'impact global des émissions de combustion de biomasse.
Pour les trois appareils testés, les facteurs d'émission totaux moyens (primaire et secondaire) de la fraction carbonée de l'aérosol vont dans le sens des progrès technologiques, et donc de la labélisation flamme verte. Le poêle à bûches non labélisé est le plus émetteur, devant le poêle à bûches labélisé flamme verte 7 étoiles. Le poêle à granulés (labélisé flamme verte 5 étoiles) est le moins émetteur des trois.
Ces expérimentations montrent la très grande variabilité des émissions primaires pour les poêles à bûches, liée à la difficulté de maintenir une efficacité optimale de la combustion. Le rôle de l'opérateur est donc crucial et la communication sur les bonnes pratiques d'utilisation doit être poursuivie et intensifiée.
En savoir plus, sur la thèse associée aux travaux de l'étude VULCAIN.