Evaluation de la toxicité des particules issues des dispositifs de freinage par friction
Projet ToxBrake
Neuf
Le projet ToxBrake a visé à évaluer l'impact toxicologique au niveau pulmonaire et systémique d'une instillation de particules de frein issues de plaquettes semi-métalliques. Le choix de l'instillation est justifié par la maitrise de la dosimétrie massique des particules déposée au niveau des voies aériennes supérieures de l'animal. Les doses retenues[…] Plus de détails
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Fiche technique
Auteurs | CERTAM |
Co-auteur(s) | CHU ROUEN NORMANDIE, GPM, UR ABTE |
Public(s) | Bureaux d'études |
Entreprises et fédérations professionnelles | |
Secteur de la recherche | |
Thématique | Recherche et Innovation |
Mobilité et transport | |
Air | |
Collection | Expertises |
Date d'édition | 2022/01 |
Nb. de pages | 48 P ; 12 P |
Format | pdf/A4 |
Langue | FR |
Périmètre de publication | National |
En savoir plus
Le projet ToxBrake a visé à évaluer l'impact toxicologique au niveau pulmonaire et systémique d'une instillation de particules de frein issues de plaquettes semi-métalliques. Le choix de l'instillation est justifié par la maitrise de la dosimétrie massique des particules déposée au niveau des voies aériennes supérieures de l'animal. Les doses retenues sont pertinentes au regard d'une exposition de fond en enceinte ferroviaire souterraine et d'atmosphères fortement polluées. Les protocoles d'exposition en aigu ainsi que sur une période de 4 semaines à raison d'une instillation quotidienne 5 jours par semaine ont permis de mettre en évidence qu'au niveau pulmonaire : (1) des particules submicroniques sont retrouvées jusque dans les alvéoles et à l'intérieur de cellules épithéliales bronchiques, (2) les quantités retrouvées sont faibles et laissent supposer des mécanismes de clairance efficace dans tout l'arbre respiratoire et/ou des fractions de déposition dans l'arbre respiratoire plus faibles qu'escomptées et (3) aucun recrutement lymphocytaire ou leucocytaire, symptômes d'inflammation, stress oxydant ou inflammatoire n'a été détecté. Au niveau systémique, aucun stress oxydant ni inflammatoire n'a été détecté. Ces résultats sont en accord avec les dernières données scientifiques publiés ; il reste cependant crucial de pouvoir déterminer le devenir des particules instillées dans d'autres organes potentiellement cibles tels que le système digestif et/ou le système nerveux central via le bulbe olfactif afin de pouvoir statuer sur le caractère potentiellement carcinogène d'une telle exposition sur le long terme.