
Etat des lieux de la filière bûche reconstituée
Neuf
La bûche reconstituée, également dénommée briquette, bûche densifiée, bûche compressée, bûche calorifique, etc., est un biocombustible dense et à fort pouvoir calorifique, d'usage aisé et pouvant être brulé s'il est à base de bois - dans tous les poêles et inserts domestiques à bûches. Son marché, encore modeste, connait une[…] Plus de détails
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Fiche technique
Auteurs | DE CHERISEY Hugues |
Public(s) | Bureaux d'études |
Secteur agricole | |
Grand public | |
Thématique | Energies renouvelables, réseaux et stockage |
Collection | Expertises |
Date d'édition | 2018/03 |
Nb. de pages | 14 P + 60 P |
Format | pdf/A4 |
Langue | FR |
Périmètre de publication | National |
En savoir plus
La bûche reconstituée, également dénommée briquette, bûche densifiée, bûche compressée, bûche calorifique, etc., est un biocombustible dense et à fort pouvoir calorifique, d'usage aisé et pouvant être brulé s'il est à base de bois - dans tous les poêles et inserts domestiques à bûches. Son marché, encore modeste, connait une croissance importante en France mais ne fait pas l'objet d'un suivi régulier car aucune organisation professionnelle ne fédère le secteur et n'en tient les statistiques.
L'offre de produits est hétérogène et ne se réfère pas aux normes ISO disponibles. Les canaux de distribution sont multiples et permettent un accès aisé pour tous les profils de consommateurs, qu'ils soient utilisateurs occasionnels ou permanents.
En France, 70 000 tonnes de briquettes sont fabriquées par une cinquantaine de producteurs, parmi lesquels une quinzaine domine. Les matières premières sont variées, avec une large dominance de connexes de transformation du bois de résineux ou de feuillus, souvent secs. On retrouve également des plaquettes forestières et, pour une bien moindre part, du bois de palettes usagées, des déchets de litière équine ou du marc de café. Aucune réglementation spécifique ne vient encadrer la qualité des produits vendus qui est très diverse et rarement contrôlée par un tiers indépendant.
La consommation, sensible au climat de la saison de chauffe, serait inférieure à 100 000 tonnes par an, avec des importations non négligeables mais mal identifiées. La briquette se substitue à la bûche traditionnelle dont elle reste, à la fois, complémentaire et concurrente directe. Le développement de son marché affronte les concurrences multiples d'autres solutions de chauffage.
Très peu étudiée, la combustion des briquettes reste celle de bois ou de biomasse sèche, très sensible aux pratiques de l'utilisateur